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Focus sur l'Afrique

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Introduction

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Le continent africain, composé de 54 pays, possède une richesse immense tant au niveau de la diversité géographique, culturelle ou encore linguistique. 

Des progrès significatifs ont été réalisés en Afrique subsaharienne, notamment la diminution de moitié du nombre de décès dus au paludisme au cours des 15 dernières années, tandis que le nombre de démocraties a doublé depuis 2000.  

Quatre des dix économies les plus dynamiques au monde se trouvaient en Afrique subsaharienne en 2017.
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L'Afrique est la région du monde qui abrite la population la plus jeune, ce faisant, un grand potentiel humain, mais aussi un défi démographique et social non négligeable. 

Le développement économique du continent est dynamique, mais cette évolution n'est pas encore suffisante pour que la population entière puisse s’engager dans une activité économique décente lui permettant de subvenir à ses besoins.   

Des défis tels que le changement climatique, les multiples conflits, la faiblesse des institutions gouvernementales et judiciaires, les inégalités croissantes et l'urbanisation incontrôlée continuent de compromettre les progrès déjà réalisés en matière de développement.  


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Selon les prévisions de la Banque mondiale, 90% des personnes souffrant d'extrême pauvreté vivront en Afrique subsaharienne d'ici 2030. 

La coopération internationale de la Suisse en Afrique reste importante pour atténuer les inégalités et la pauvreté, contribuer au développement des économies, promouvoir la paix et répondre aux défis globaux.
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Afrique du Nord

Suite aux bouleversements politiques de 2011, l'engagement de la Suisse vise surtout à accompagner ces pays dans leurs transitions politique, économique et sociale. 

L'engagement de la Suisse est axé sur la démocratie et les droits de l'homme, sur le développement économique et des emplois durables et inclusifs, et sur la migration et la protection.
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Afrique orientale et australe

L'Afrique orientale et australe est une région qui présente des contrastes marqués. La Suisse soutien les pays de cette région diverse dans les secteurs de la santé, du développement rural, de la transition démocratique et de la gouvernance, ainsi que du développement économique et des emplois, en portant une attention particulière sur les jeunes et les femmes.
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Afrique occidentale

Dans un contexte fragile marqué par l'insécurité croissante et la pauvreté, la Suisse s'engage pour le développement rural et la sécurité alimentaire, la gouvernance locale et la décentralisation, ainsi que pour l’éducation de base et la formation professionnelle.
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Egypte

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L'Égypte est un pays qui accueille une grande population de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile originaires du Moyen-Orient et d'Afrique. Le caractère protéiforme de la migration en Égypte tient au fait que ce pays est tout à la fois un pays d’origine, de destination et de transit. Les réfugiés sont principalement originaires de Syrie, du Soudan, d'Ethiopie, d'Erythrée et du Soudan du Sud.   

La majeure partie des migrants et des réfugiés sont confrontés à de nombreux défis, principalement dans les domaines de la protection et des besoins fondamentaux (éducation, santé, nourriture, logement). Ils sont particulièrement exposés à la pauvreté, à l'insécurité alimentaire, à une mauvaise qualité des services, ainsi qu'à la violence sexuelle et sexiste.
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En Egypte, les associations locales sont les principaux acteurs répondant aux besoins premiers des migrants. Ces organismes sont les mieux à même de connaître les besoins de la collectivité. Ils sont les interlocuteurs auxquels est accordée la plus grande confiance et disposent du personnel le plus compétent sur les plans culturel et linguistique.   

La Suisse fournit une contribution à l'un d’entre eux: le St. Andrews for Refugee Services (StARS). StARS est l'une des rares ONG au Caire à fournir des services de grande qualité à une population totale de 19 000 réfugiés et migrants, et à offrir à ces personnes un espace sûr et ouvert à tous, leur permettant de constituer une communauté.
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Le projet mené avec StARS renforce les capacités institutionnelles et opérationnelles des associations locales. 

Grâce au soutien qui leur est apporté à travers le projet, ces organisations sont en mesure de venir en aide à des milliers de bénéficiaires chaque année, de sauver un nombre considérable de vies et de montrer, par l'exemple, aux populations comment elles peuvent devenir autonomes.   

«Je suis dans le dispositif StARS depuis un an et un mois. Je suis médecin et je cherchais un travail me permettant d’aider les réfugiés, étant moi-même réfugiée. Nous disposons d’un réseau de médecins et je donne des consultations et délivre des médicaments à titre gratuit. Nous essayons de sauver des vies et faisons de notre mieux pour aider tout le monde» explique Rimaz Mohieldin.
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En leur offrant une éducation, des services juridiques et un soutien psychosocial, StARS permet aux réfugiés et aux migrants vulnérables se trouvant au Caire d’accroître leurs capacités à satisfaire leurs besoins fondamentaux. 

En outre, l'organisation prend des mesures face aux violences fondées sur le genre et à toute urgence à laquelle pourrait faire face la collectivité. 

Des services éducatifs sont dispensés dans les locaux de StARS, comme dans une école, et permettent ainsi à 260 enfants de bénéficier d'un programme d'enseignement.  
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Fatma Aly a 26 ans. Elle est originaire du Soudan. Ses enfants et elle bénéficient des services de StARS:   

«J'ai trois enfants. L'un d’eux, malade, est à l'hôpital. Les deux autres vont à l’école chez StARS, dans cette annexe et dans la garderie, située dans un autre bâtiment. J’attends que ma fille finisse ses cours, ensuite, nous passons prendre mon autre fille à la garderie et nous allons rendre visite à leur sœur à l'hôpital.»
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S'agissant de la protection et des services de base aux migrants, les problèmes sont de plus en plus nombreux en raison du contexte. Malgré le rôle déterminant qu'elles jouent, ces associations locales reçoivent souvent peu ou pas de soutien des organisations plus grandes et mieux dotées en ressources.   

La Suisse a beaucoup investi dans le soutien à la société civile et continue de s’engager en faveur des acteurs de la société civile afin d'obtenir un changement au niveau national.    

Informations complémentaires:   

DDC Afrique du Nord   

DDC Migration
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Mali

Le Mali vit depuis 2012 une crise politique, institutionnelle et sécuritaire, qui a mis à nu les défaillances du système malien de gestion publique. A la crise s’ajoutent d’autres défis, tels que la forte croissance démographique, la répartition inégale des ressources entre les régions et le faible revenu des populations.   

La gestion centralisée des affaires publiques n'a pas produit les résultats escomptés : même dans les villes, les populations n'ont pas accès aux services de base (par exemple : eau, éducation, santé). 70% des habitants y vivent sans électricité et 42 % n’ont pas accès aux soins de santé.
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Dans les années 90, le passage à la décentralisation a permis d’améliorer l’accès aux infrastructures, de favoriser l'essor du secteur privé et de réduire les inégalités, sources de conflits.   

Pour stimuler la croissance des villes secondaires, la Suisse cofinance avec la Banque Mondiale, le programme d’appui aux communes urbaines du Mali. Elle apporte son savoir-faire en matière d’appui à la gouvernance locale et au développement économique.
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Le programme soutient l'amélioration de l'accès des populations des villes aux services et aux équipements de base : eau, électricité, routes, santé, éducation. Il forme également les élus locaux à mieux planifier leurs priorités et réaliser les ouvrages. Les associations de quartiers et les comités d'usagers en assurent le suivi et l'entretien.
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Pour une bonne gestion administrative et financière, les quatorze villes partenaires du programme ont accès à des outils de gestion en matière de planification, de budgétisation, de comptabilité, d’audits et de contrôle citoyen. Les élus locaux sont ainsi mieux à mêmes de rendre compte à la population de la bonne gestion des ressources humaines et financières.
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Grâce au projet, 

·         270 salles de classes et 6 centres de santé ont été construits et équipés,
 ·         48 km de caniveaux et collecteurs d’eau ont été conçus ; 
·         17 km de voies urbaines bitumées réalisées à Bamako et dans 8 villes secondaires ; 
·         16 équipements marchands créés (marchés, gares routières).   

Au total, environ 300'000 personnes ont directement bénéficié de ces ouvrages et pu augmenter leurs revenus.   

Pour en savoir plus:

DDC Mali  

Suivre la DDC Mali sur Twitter ici 
 
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Burkina Faso

Au Burkina Faso, plus de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. L’économie du pays dépend fortement de l’agriculture et des petites entreprises artisanales, qui assurent l’essentiel du revenu de près de 80% de la population. L’insuffisance des services de base et la forte croissance démographique exercent une pression sur les infrastructures existantes.
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La décentralisation, entamée par l'Etat en 1991 et soutenue par la Suisse, vise à développer des services publics de qualité répondant aux besoins des populations. Sa réalisation rencontre des défis, notamment le faible transfert des ressources aux collectivités et le manque de savoir-faire des élus locaux.
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La décentralisation renforce la transparence et l'efficacité dans la gestion des affaires publiques locales. Les citoyens sont davantage impliqués dans les plans de développement de leur commune. La Suisse accompagne les acteurs locaux et régionaux dans l'élaboration de ces plans de développement en concertation avec la population.
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Avec l'appui de la Suisse, 30 collectivités territoriales ont pu développer des services sociaux (éducation, santé, accès à l’eau potable) et économiques (transports et marchés), permettant de répondre aux besoins de plus de 6 millions de Burkinabè.
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Plus de 700 projets ont été réalisés, avec le soutien de la Suisse, dans les domaines de l'éducation, la santé, l'eau, l'économie locale et l'état civil. A titre d’exemple, un réseau de plus de 300km de pistes rurales a été aménagé à l'est du pays, permettant de connecter les villes entre elles et d'accéder aux marchés. Plus de 110'000 personnes ont accès à l'eau potable, grâce à la réalisation de différentes infrastructures, telles que des puits.
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Le programme met également l'accent sur le développement de la démocratie locale. Les associations et médias sont renforcés et permettent, par leurs actions, de mettre en lumière l’activité politique locale. Ils favorisent plus de transparence et de responsabilité de la part des élus.
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Grâce à la sensibilisation des élus locaux à la question de l'égalité des genres, les associations féminines sont désormais systématiquement associées dans les prises de décision au niveau local et régional .     


Pour en savoir plus :  

DDC Burkina Faso

DDC Bonne Gouvernance

Suivre la DDC Burkina Faso sur Twitter ici
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Région des Grands Lacs

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Les conflits qui ont éclaté dans la région des Grands Lacs (Burundi, Rwanda, République démocratique du Congo) dans les années 1990, ont causé d’intenses souffrances parmi la population et fragilisé le tissu social. Le viol a été utilisé comme arme de guerre pendant une décennie entière. Malgré la fin officielle de la guerre, l'ampleur de la violence sexuelle et basée sur le genre reste très préoccupante.   

La majorité des victimes sont des femmes, mais les hommes et les garçons sont également touchés, ce qui reste souvent un tabou. Les victimes sont stigmatisées et rejetées par les membres de la communauté.  
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Aux blessures physiques s'ajoutent des troubles psychologiques. Pour faire face aux conséquences physiques et psychologiques qui affectent les victimes, la Suisse a lancé en 2011, dans les trois pays, un programme de prise en charge psychosociale des femmes victimes de violences sexuelles. Le programme travaille non seulement avec les victimes, mais avec l'ensemble de la communauté, afin de faciliter leur réintégration.
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L'implication des hommes est un facteur déterminant pour la réussite de cette approche. Afin de contribuer à un changement de comportements, le programme met l'accent sur la prévention, en sensibilisant les hommes et les autorités locales à la problématique de la violence sexuelle et basée sur le genre.
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Les «ateliers de guérison» permettent aux personnes victimes de recouvrer progressivement une santé mentale et des relations sociales saines. Mis en place au sein des communautés, ils offrent des espaces de discussion et d’échanges à des personnes ayant traversé les mêmes épreuves et qui ont des besoins similaires.

 Les veuves, par exemple, suivent des ateliers sur le deuil et la gestion des sentiments, tandis que les couples suivent des ateliers sur la médiation, le pardon et la réconciliation.
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Les personnes qui ont subi des violences tombent souvent dans la pauvreté et n'ont pas les ressources personnelles et financières suffisantes pour se prendre en charge. En participant à des «ateliers de guérison», elles peuvent aspirer à de nouveaux projets de vie, obtenir un crédit auprès d’une banque et se lancer, par exemple, dans l'entreprenariat. 

Dans le cadre de ces ateliers, elles apprennent aussi à utiliser des outils pour gérer de petits projets. Grâce à ces ateliers et aux compétences acquises, elles peuvent se construire une nouvelle vie.
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L'approche psychosociale est une démarche qui intègre les aspects médicaux, psychosociaux et juridiques et qui met un accent particulier sur la réintégration des victimes dans leur communauté.   

Pour réduire durablement la violence sexuelle et basée sur le genre dans la région des Grands Lacs, il est indispensable de poursuivre le travail avec les communautés et de renforcer le système de santé. 

Il est également indispensable que les Etats concernés poursuivent leur engagement pour combattre l'impunité.
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En 2019, dans les 3 pays, 26’000 personnes – dont 70% de femmes – ont directement bénéficié de ce projet. Parmi les 11'000 nouveaux cas de viols, 80% des victimes sont des femmes. Plus de 600 victimes ont reçu une assistance judiciaire et 50 jugements ont été rendus en faveur de la victime. 

Les progrès constatés sont encourageants, mais des défis subsistent dans cette région fragilisée par les conflits.   

Pour plus d'informations:   

DDC Région des Grands Lacs 

DDC Egalité entre les genres
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Niger

Pays enclavé au cœur du Sahel, le Niger tente de préserver sa stabilité, dans un environnement régional marqué par une constante dégradation sécuritaire. Pays fragile, il doit faire face aux attentes croissantes d’une population majoritairement jeune et impatiente.

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Avec la moitié de la population du Niger âgée de moins de 15 ans, le pays est confronté au défi d’offrir à tous ses citoyens une éducation de qualité. Sur le plan de la formation professionnelle, seul 1% des besoins est couvert. 

En appui aux autorités nigériennes, la Suisse a lancé en 2011 un programme de soutien à la formation professionnelle dans les zones rurales du pays. 

L'objectif est de contribuer à la mise en place d'un système d'éducation, de formation et d'insertion professionnelle de proximité, répondant aux besoins des jeunes et du marché du travail local.
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Grâce à la Suisse, différentes structures de formation ont été initiées ou renforcées dans les régions rurales de Dosso et de Maradi, au sud du Niger. La Suisse soutient un dispositif d'apprentissage dual permettant aux apprentis de combiner apprentissages théoriques et pratiques, dans leur langue maternelle. 

Depuis 2013, 15'000 jeunes femmes et hommes ont suivi une formation dispensée par les centres de formation. Ils y acquièrent des connaissances formelles de base, telles que l'écriture et le calcul, et les compétences pratiques nécessaires à l'exercice d’une activité professionnelle.
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Les «centres de formation aux métiers» accueillent des jeunes qui se destinent à la mécanique, à la menuiserie, à l'électronique ou encore à la cuisine.  
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Les «sites intégrés de formation agricole» offrent quant à eux, un enseignement pratique en agriculture, élevage, maraîchage et machinerie rurale.
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Grâce au programme de formation agricole, Nana Aicha Yacouba, une jeune fille de 18 ans de la région de Maradi, s'est vue confié la direction du verger familial :    

« Avec mon père, nous avons implanté un verger de
100 manguiers dans notre exploitation familiale. C'est moi qui apporte les techniques (greffage et plantation) et mon père me fait entièrement confiance, malgré le fait que je sois la plus jeune et de surcroit, une fille. Il me suit sans hésiter dans mes décisions. Nous assurons ensemble l’entretien du verger et espérons tirer de bons profits, quand les plants commenceront à produire des fruits. »   

Pour en savoir plus :

DDC Niger

DDC Education de base et Formation Professionnelle  
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Tanzanie

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Écouter ici une des émissions de Niambie qui traite des difficultés rencontrées par les filles lorsqu'elles se rendent à l’école (en swahili). 






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La plupart des jeunes gens en Tanzanie ne sont pas impliqués dans les processus de prise de décision, dans les domaines qui ont une influence sur leur vie. Niambie, qui signifie «parle-moi» en swahili, est un projet multimédia destiné à tisser des liens entre les jeunes de Tanzanie, au moyen d'une émission radio hebdomadaire et des médias sociaux. Le projet est financé par la Suisse et réalisé par l'organisation BBC Media Action. 

Il prévoit de fournir une information pertinente, crédible et équilibrée, afin d’aider les jeunes à mieux connaître leurs droits et leurs responsabilités. 

Le projet vise à développer la confiance des jeunes, pour qu'ils s’engagent au sein de leur communauté et dans les processus de prise de décision.
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L'émission de radio accueille des experts ainsi que des personnalités influentes, telles que des musiciens à la mode, qui sont interrogés sur des sujets aussi divers que la santé, la gouvernance ou encore les finances personnelles. 

Les experts donnent leur avis en tant que professionnels, tandis que les célébrités partagent leur point de vue sur un sujet défini, en utilisant un langage à la portée de tous. Les auditeurs peuvent intervenir dans la discussion en posant des questions ou en faisant des commentaires, que ce soit par téléphone ou sur les médias sociaux. 

Le public, aussi bien que les invités, se lancent dans des improvisations ou chantent pour partager leurs avis.
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Depuis sa création en 2013, Niambie a cumulé 3,8 millions d'auditrices et d'auditeurs. Les jeunes gens qui écoutent l’émission ont attesté d'une meilleure connaissance et se sont montrés plus confiants pour s’engager dans des processus démocratiques. 

Les personnes qui suivent Niambie affirment que l'émission les a aidées à mieux comprendre comment sont prises les décisions en matière civique, et pourquoi il est important d'exiger des dirigeants qu'ils rendent des comptes.
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L'objectif au cœur du projet Niambie est d’assurer l'égalité des chances et des droits entre les jeunes femmes et les jeunes hommes. 

Les différentes émissions insistent fortement sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Les jeunes auditrices affirment qu'elles ont amélioré leurs connaissances sur des sujets tels que la discrimination et les violences fondées sur le genre, la santé sexuelle et reproductive ou encore les difficultés rencontrées par les filles lorsqu’elles se rendent à l'école.   

«J’ai beaucoup appris grâce à Niambie. Par exemple, en tant que jeune femme, je sais maintenant que je peux m'engager politiquement et donner mon opinion. Sur la page Facebook de Niambie, je peux aussi discuter des problèmes quotidiens avec d'autres jeunes du pays», Zainab Juma Kabelengwa, Dar es Salaam.
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La Suisse reconnaît que les processus démocratiques et électoraux inclusifs sont un facteur clé du développement social. L'aide fournie au projet Niambie est en premier lieu destinée à obtenir des jeunes qu’ils participent à leur propre développement.   

Pour plus d’informations:   

DDC Tanzanie   

DDC Bonne Gouvernance   

Écouter la dernière émission de Niambie (en swahili) ici

Suivre Niambie sur Facebook ici
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Zimbabwe

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Le changement climatique affecte durement les populations rurales en Afrique australe. En raison des sécheresses fréquentes, des infestations de parasites et des effets néfastes des variations météorologiques, les agriculteurs ont beaucoup de mal à survivre en pratiquant l'agriculture pluviale. Les épisodes de sécheresse, notamment, ont eu des conséquences désastreuses.   

Au Zimbabwe, la précarité économique et l'inflation élevée ont aggravé la situation. La crise économique a touché de plein fouet les petits agriculteurs. Fin 2018, le prix des semences et des engrais avait plus que doublé par rapport à l'année précédente. La convergence des chocs climatique et économique a provoqué une situation d’urgence humanitaire.
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Masvingo est la première province du Zimbabwe à mettre en œuvre l'initiative en faveur de la résilience des communautés rurales (4R) du Programme alimentaire mondial (PAM). Ce projet, mis en œuvre en Afrique australe par la Suisse, aide les petits exploitants agricoles à s'adapter aux effets du changement climatique.   

L’initiative 4R associe des éléments agricoles et financiers. Elle repose sur quatre stratégies de gestion des risques, à savoir la réduction des risques (création d'actifs), le transfert des risques (micro-assurance indexée sur les conditions météorologiques), la prise de risques (crédit) et les réserves pour risques (épargne), l'objectif principal étant d'aider les ménages pauvres à améliorer leur sécurité alimentaire et à faire face aux chocs climatiques comme la sécheresse.
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Les agriculteurs pratiquent une exploitation respectueuse du sol et de l'eau, réhabilitent les zones déboisées et dégradées et mettent en place des infrastructures simples telles que des barrages, des viviers et des jardins potagers irrigués qui leur fournissent de nouvelles sources de revenus.   

La plus grande innovation de l'initiative 4R est que les petits exploitants agricoles pauvres bénéficient d'une assurance sécheresse grâce au travail communautaire qu'ils accomplissent. Celle-ci est versée automatiquement si la pluviosité est insuffisante pendant la saison de végétation. 

Enfin, des groupes d'épargne sont constitués, dans lesquels les participants investissent chaque mois une partie de leurs revenus afin d'obtenir de petits prêts pour des activités non agricoles.
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Tariro Fariva et sa fille Lana vivent à Masvingo. Le projet a largement profité à ces deux femmes fortes et à leur famille, en leur procurant du poisson et des légumes frais. 

Tariro a acquis beaucoup de connaissances sur l'agriculture durable et la gestion financière, qu'elle peut utiliser dans d'autres aspects de sa vie. Elle a maintenant lancé son propre projet d'élevage de volailles et de chèvres.   

D'ici à 2021, 6000 familles d'exploitants agricoles au Zimbabwe participeront à l’initiative. Au Malawi et en Zambie, où l’initiative 4R est en place depuis quatre ans grâce au soutien de la Suisse, elle compte déjà près de 50'000 participants, dont les deux tiers sont des femmes.
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Les agriculteurs réduisent progressivement leur vulnérabilité aux risques climatiques. Certains d'entre eux ont pu faire des économies et désormais ils achètent et vendent des produits alimentaires au sein de la communauté. D'autres utilisent cet argent pour des urgences, comme les frais de scolarité et les frais médicaux.   

Dès le début, les compagnies d'assurance privées, les institutions de microcrédit et les acheteurs de produits agricoles ont été impliqués dans le projet pour en assurer la pérennité.   

Kwaneiso Mawere interrompt un moment son travail de bêchage et déclare: «ce que j’ai appris de plus important, c’est comment cultiver pour vendre».
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Dans les zones rurales, les femmes doivent souvent combler le vide laissé par les jeunes hommes partis à la recherche d'un emploi dans les centres urbains ou en Afrique du Sud voisine. Elles deviennent ainsi la clé de voûte du foyer et doivent accomplir un travail éreintant, comme la corvée d'eau quotidienne.   

Ces responsabilités sont un élément de cohésion: les femmes se réunissent et discutent de leurs problèmes. Les hommes sont également encouragés à participer, afin d'équilibrer les relations entre les femmes et les hommes dans la communauté.   

«Nous avons créé des projets générateurs de revenus, tels que la pisciculture et le maraîchage. J'ai commencé à vendre des légumes dans les écoles et dans la communauté, et je peux payer les frais de scolarité de mes enfants. Je pense que je vais pouvoir avancer dans ma vie, et cela me rend heureuse» explique Tafadzwa Sigauke.
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Toutes ces actions peuvent être mises en place en Afrique australe, sur le plan régional et national. L'initiative 4R à Masvingo s'avère très prometteuse et devrait aider les agriculteurs vulnérables à améliorer leur sécurité alimentaire et leurs revenus, pour faire face à l'augmentation des risques et des chocs climatiques au Zimbabwe. 

Les politiques climatiques internationales devraient tout mettre en œuvre pour que les enseignements tirés au Zimbabwe soient pris en compte dans d'autres contextes.     

Pour plus d’informations : 

DDC Afrique australe   

DDC Changement climatique et environnement
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  • Credits: Niambie, SDC / Christina Rizk, SDC / Esther Mbabazi, SDC / Esther Nsapu, SDC / Gulshan Khan, SDC / Gulshan Khan , Samuel Schlaefli, Samuel Schlaefli