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1962-1983

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1984-2002

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2002-2010

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2013-2018

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2019-2024

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Haïti

Cuba

Bolivie

Honduras

Nicaragua

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Après la crise de 2004 et les catastrophes naturelles de 2005, la Suisse a lancé un programme humanitaire pour Haïti. Depuis 2013, ses programmes de développement visent également à contribuer au développement durable des conditions de vie, à la réduction de la pauvreté et au renforcement des administrations locales.
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Casseus Jean Monclair est chauffeur de profession. Il travaille à la DDC depuis 2008. Avec ses collègues chauffeurs, ils forment une équipe de cinq personnes à l’Ambassade de Suisse.

Le déroulement d’une mission de transport ne consiste pas seulement à emmener des personnes d’un lieu à un autre et à les attendre pour le trajet du retour. C’est plus que cela : il doit rester attentif à tout ce qui se passe aux alentours pour éviter des situations risquées. En cas de situation critique, il avertit ses collègues immédiatement. « Bien sûr, confirme-t-il, ma responsabilité pour la sécurité est grande ». Casseus Jean Monclair est très content de son travail au quotidien. « Le fait que j’occupe ce poste depuis 14 ans déjà en est la preuve ». En parallèle à son métier de chauffeur, Casseus Jean Monclair accomplit d’autres types de missions. Ainsi, il a travaillé comme logisticien au sein du bureau d’un projet régional à la suite du tremblement de terre en 2010. Concernant le développement du pays, il estime qu’il faudrait davantage d’initiatives de la part de ses compatriotes : « Tous les Haïtiens veulent que les choses s’améliorent. Il faudrait une prise de conscience collective. C’est à nous de faire sentir aux étrangers que nous avons besoin de quelque chose. Si cela ne vient pas de nous, rien ne va changer ». Casseus Jean Monclair se dit plutôt déçu face à l’attitude de la population. « Ils attendent que quelqu’un vienne, ils n’ont plus confiance en eux ». Mais il voit d’un bon oeil le travail de coopération. « Nous faisons quelque chose de concret. Les projets se réalisent, on voit que les gens sont contents », dit-il. Il observe tout de même que l’intérêt individuel est souvent plus important que celui de la communauté. Pour ses deux filles de 15 et 11 ans, il souhaite qu’elles puissent finir l’école, poursuivre leurs études et trouver du travail – un parcours difficilement garanti à Haïti. Pour sa part, son métier le fait se sentir « bien dans sa peau » et il espère pouvoir l’exercer encore longtemps. Il ajoute en conclusion qu’il aimerait une certaine réciprocité en ce qui concerne les voyages et qu’il visiterait volontiers la Suisse!
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Au cours de l’année 2023, l’Ambassade de Suisse en Haïti a été transférée en République dominicaine. En outre, la sortie accélérée de la coopération bilatérale et, par conséquent, la clôture des programmes bilatéraux, auront lieu à la fin de l’année 2023. Toutefois, Andrin Fink, chef Coopération internationale en Haïti, affirme que la Direction du développement et de la coopération (DDC) maintiendra sa présence dans le pays à travers d’autres instruments, notamment un bureau humanitaire désigné sous le nom de Coopération suisse en Haïti.

Que signifie pour vous une sortie responsable du contexte haïtien?     Pour moi, une sortie responsable de la coopération bilatérale du contexte d’Haïti, c’est faire en sorte de conserver les acquis des dernières années. La coopération suisse a une très bonne réputation, notamment pour ses activités locales auprès de la population haïtienne. Nous sommes surtout intervenus dans la péninsule sud d’Haïti où nous avons collaboré très étroitement avec les acteurs locaux dans deux domaines distincts: la gouvernance locale et le développement économique. Ces deux piliers sont importants pour le développement d’Haïti et nous espérons que nos programmes auront permis de mettre en place de bonnes bases qui perdureront après notre départ. Une sortie responsable consiste à mon sens à établir des bases pour que nos activités puissent se poursuivre après notre désengagement.  


Après une dizaine d’années de présence, quel sera le principal héritage de la DDC dans le contexte d’Haïti ?
   
La coopération suisse n’a pas constitué un héritage en son nom propre, mais au nom de la population et des autorités haïtiennes qui sont censées perpétuer ses activités. La DDC a fait en sorte de créer des projets qui perdureront non pas comme un legs abandonné, mais comme des fondements posés en partenariat avec les acteurs haïtiens et qui continueront à exister après notre départ. Un fonds municipal a été créé pour identifier et réaliser des projets de manière participative au niveau local. Une municipalité a construit une route ouvrant pour la première fois un accès aux ambulances, permettant ainsi de sauver des vies. La Suisse a su adapter ses activités et son portefeuille en Haïti, malgré un contexte difficile marqué par les crises et catastrophes naturelles.  

Comment voyez-vous l’engagement futur de la DDC dans la région en 2025, dans dix ans ?    
Ma vision de la DDC dans la région dans dix ans est pareille à ce qu’elle est aujourd’hui. C’est une coopération qui continuera à s’adapter au contexte, témoignant que la Suisse peut rester engagée même dans des conditions assez fragiles et compliquées. Nous poursuivrons notre mission auprès des populations avec des moyens bien ciblés et conserverons également cette capacité à répondre aux besoins de manière flexible.     Je souhaite que la Suisse maintienne son engagement par l’intermédiaire d’autres instruments de la coopération internationale. Dans le cas d’Haïti notamment, l’aide humanitaire devrait conserver une place importante, de même que les projets de coopération thématiques et les partenariats multilatéraux.  
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SQUAT: ces cinq lettres ont changé durablement la vie d’Islande Jean François Maitre. SQUAT est l’acronyme de «Système de Qualification et d’Accès au Travail», un programme qui permet à des jeunes chômeurs de bénéficier d’une formation professionnelle de qualité.
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Pendant longtemps, Islande Jean François Maitre a vécu dans des conditions précaires. Avant d’entrer dans le programme, la jeune femme et son enfant vivaient au domicile de ses parents. «Le père de mon enfant nous a abandonnés», raconte-t-elle. Elle n’avait pas de travail et plus aucun espoir pour son avenir et celui de son enfant.

En 2022, la jeune femme a fait un apprentissage d’installatrice sanitaire dans le cadre du SQUAT. Quatre mois plus tard, elle avait déjà un emploi de technicienne à la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA). «Ma vie a complètement changé», confie-t-elle. «Avec mon salaire, j’ai pu acheter une parcelle de terrain et maintenant, je commence à planifier la construction de ma propre maison.»
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Jusqu’ici, le programme SQUAT en Haïti a permis de former 3300 hommes et 2200 femmes, avec un certificat d’aptitude à la clé. Parmi ces personnes, 3100 ont pu intégrer le marché de l’emploi. Le SQUAT est financé par la DDC et géré sur place par Caritas Suisse et Swisscontact.
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Arrivée de la coopération suisse en Bolivie Trois pionniers suisses, dont Daniel Blanc et Felipe Chollet, ont débarqué en Bolivie avec 90 vaches et 18 taureaux des races Simmental et Brune, des équipements agricoles et des semences pour initier la coopération.
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En 1975, un accord de coopération à long terme entre la Suisse et la Bolivie est entré en vigueur et celle-ci est devenue un pays prioritaire de la coopération suisse au développement. La coordination principale de toutes les actions est donc passée de Lima à La Paz.   De 1969 à 1980, l’accent thématique a été mis sur les activités dans le domaine de l’agriculture et en particulier de l’élevage, ainsi que sur des projets portant sur la mécanisation agricole et les semences fourragères. Le développement rural intégré a toutefois pris une place croissante, et des activités supplémentaires ont été mises sur pied dans les domaines de l’infrastructure rurale, de la santé, de l’écologie, de la gestion des forêts et de l’éducation. Les projets ont été pour la plupart réalisés par des experts techniques suisses. À l’époque, les priorités étaient principalement définies en fonction des besoins identifiés dans le pays et de la perception de la valeur ajoutée qu’apportait l’assistance technique suisse.
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La coopération suisse au développement a consacré environ 35% du budget destiné à l’Amérique centrale au développement du secteur agricole. Ses projets ont permis de promouvoir et d’améliorer les technologies agricoles, en particulier au Honduras et au Nicaragua. La DDC a mené de nombreux projets et programmes spécifiques, qu’elle a ensuite pu étendre à d’autres pays d’Amérique latine. Ils portaient notamment sur la construction de silos métalliques pour stocker les céréales et réduire ainsi les pertes, sur l’enseignement de techniques de labour et de préparation du sol adaptées à la traction animale ainsi que sur la recherche de nouvelles variétés de maïs, de haricots, de riz et de pommes de terre pour assurer la sécurité alimentaire. Pedro Oseguera à Guaimaca nous explique ici l’intérêt de ces technologies et la manière dont les paysans se les sont appropriés.
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Depuis les années 1990, la DDC déploie d’importants efforts en matière de microfinance et de développement des systèmes financiers. À partir du milieu des années 1990, la Suisse s’est en outre concentrée sur des questions de gouvernance comme la décentralisation, la gouvernance locale et la participation citoyennes, ainsi que sur les réformes du système judiciaire. Les thèmes transversaux du genre, de la gouvernance, des droits de l’homme, de la sensibilité aux conflits et du changement climatique n’ont rien perdu de leur actualité. L’agriculture et le développement rural restent des questions prioritaires, mais leur poids, y compris en termes de ressources financières, a considérablement diminué.
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Faisant suite à une mission exploratoire menée en 1999, la Direction du développement et de la coopération (DDC) décide de mettre sur pied un « programme spécial » à Cuba et d’y établir un bureau pour entamer une coopération bilatérale en l’an 2000. On entend souvent dire que la coopération bilatérale à Cuba ne ressemble à aucune autre. En effet, contrairement à la plupart des autres pays de la région, l’île ne connaît pas d’inégalités socio-économiques criantes, ni de pauvreté extrême. Les personnes interrogées ont qualifié le programme pour Cuba de « plus politique », car il est principalement motivé par des considérations diplomatiques plutôt que par un véritable besoin humanitaire. Depuis la révolution, la Suisse a entretenu de bonnes relations avec ce pays socialiste. C’est ce que montre notamment son rôle de puissance protectrice des intérêts américains pendant les décennies durant lesquelles La Havane et Washington avaient rompu toute relation diplomatique (1961-2015). L’objectif déclaré de la coopération bilatérale est d’être un instrument stratégique important pour approfondir les relations avec Cuba, de contribuer à un processus de changement pacifique et de hisser la Suisse au rang de partenaire international de premier plan à même d’accompagner la prochaine ouverture politique et économique du pays.
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Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7 frappait Haïti, tuant plus de 200'000 personnes et faisant 1,5 million de sans-abris. A l’époque, la DDC avait lancé la plus grande opération humanitaire d’urgence de son histoire. Elle a envoyé un total de 170 tonnes de matériel pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre. Une équipe de 150 experts du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) a rapidement été déployée dans les zones sinistrées. Durant les premiers mois qui suivirent la catastrophe, les médecins suisses du CSA ont pris en charge plus de 800 patients, assurant 620 interventions chirurgicales et une centaine d’accouchements. Les membres du CSA ont distribué des kits de survie et du matériel pour reconstruire des abris provisoires. Ils ont installé une cinquantaine de fontaines afin d’approvisionner quotidiennement 50’000 personnes en eau potable. Des tentes ont été dressées devant plusieurs écoles détruites, afin de permettre la poursuite de l’enseignement.






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Les activités humanitaires de la Suisse ont permis d’apporter une aide vitale aux survivants de la catastrophe. Mais Haïti était confrontée à une pauvreté extrême. Dès 2013, Haïti est devenu un pays prioritaire pour la coopération suisse. La DDC y initie des programmes de développement à long terme. L’objectif est d’améliorer durablement les conditions de vie de la population, de réduire la pauvreté et de renforcer les administrations locales. La DDC soutient de nombreux projets dans les domaines de la bonne gouvernance, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, ainsi que de l’emploi et du développement économique.
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Le 4 octobre 2016, Haïti est à nouveau touchée par une catastrophe naturelle. Des vents de 250 km/h se sont abattus dans le sud-ouest du pays, causant d’importants dégâts et faisant des centaines de victimes. Des inondations et glissements de terrain provoqués par des pluies torrentielles ont aggravé la situation. Une trentaine de spécialistes du CSA ont participé aux opérations d’urgence durant les deux mois qui ont suivi l’ouragan, avec un accent sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Ils ont par exemple réhabilité quatre systèmes publics d’approvisionnement en eau qui desservent un total de 24'000 personnes. La DDC a consacré 3.3 millions CHF en aide d’urgence.

Elle a aussi soutenu les mesures de redressement du pays durant les 4 mois qui ont suivi la catastrophe, en conciliant ses activités d’aide humanitaire et d’aide au développement. Elle a appuyé par exemple des organisations locales pour garantir des moyens de subsistance aux populations rurales et agricoles qui ont tout perdu. Il s’agit notamment de distribuer des semences et des animaux d’élevage.
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Suite au tremblement de terre qui a frappé Haïti le 14 août 2021, la Suisse a immédiatement réagi pour apporter une aide d’urgence. Outre les membres du CSA envoyés depuis Berne, l’ambassade de Suisse à Port-au-Prince a pu mobiliser son équipe rapidement sur le terrain grâce à la présence d’un bureau de projet dans le département du Sud, proche de l’épicentre. Au total, une vingtaine de personnes ont travaillé en étroite collaboration avec les autorités nationales et locales pour répondre aux besoins de la population. Durant trois semaines, les équipes suisses ont travaillé pour rétablir notamment l’accès à l’eau potable. Ils ont ainsi installé des réservoirs pour 10’000 personnes dans plusieurs localités de l’île. Au total, la Suisse a alloué plus de 4 millions de francs pour répondre aux besoins dont trois millions provenant de la reprogrammation d’activités en cours de la DDC. La coopération au développement a pris le relai des activités menées dans la phase d’urgence en adaptant ses projets. Elle a par exemple appuyé la reconstruction d’infrastructures d’eau et d’assainissement avec un financement durable et participatif.
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1976

Le projet de formation professionnelle en milieu rural lancé au Honduras a posé le premier jalon de la coopération suisse en Amérique centrale. La décision d’accorder la priorité au Honduras lors de la révision de la politique de coopération se fondait sur diverses considérations: son PIB par habitant le plaçait à l’avant-dernière place des États d’Amérique latine, il figurait sur la liste des pays les plus affectés par la crise pétrolière et le gouvernement militaire de l’époque pratiquait une politique sociale relativement ouverte. Ce projet a été développé en coordination avec l’Organisation internationale du travail (OIT).
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Le deuxième projet déployé par la coopération suisse au Honduras s’inscrivait dans le cadre d’un accord bilatéral avec le ministère de la santé publique. Son objectif consistait à creuser des puits pour remédier aux graves pénuries d’eau dans les zones rurales défavorisées du pays. POSUIZOS a été rebaptisé par la suite PROPAR (projet de puits et d’aqueducs ruraux).
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Le programme d’eau et d’assainissement AGUASAN a permis à plus de 360’000 personnes d’accéder au réseau d’eau potable et d’évacuation des eaux usées, l’un des grands axes thématiques de la coopération suisse. Le projet a associé les travaux d’infrastructure en matière d’eau et d’assainissement aux aspects plus sociaux de la formation, ainsi que de l’exploitation et de l’entretien du réseau. Initié il y a 35 ans, c’est l’un des plus longs programmes déployés par la coopération suisse. La communauté de Jesús de Otoro, dans le département d’Intibucá, a bénéficié de l’aménagement de services d’évacuation des eaux usées, de la construction de deux stations d’épuration et du pavage des rues du centre-ville.
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De 1984 à 1996, 70’000 personnes ont vu leurs conditions de vie s’améliorer grâce au programme de développement rural intégré, connu sous le nom de Chinorte, qui a été mis en œuvre dans six municipalités du nord du département de Chinandega. Une grande partie de la population vivait dans des zones à risque. Ces personnes ont été déplacées dans des lieux plus sûrs où elles ont pu accéder à un logement décent, à l’eau et à l’assainissement, ainsi qu’à l’éducation et à la santé. Ces changements ont débouché sur un développement plus large: ils ont permis non seulement de diversifier les sources de revenus et d’améliorer la sécurité alimentaire et la santé de la population, mais également de renforcer les capacités techniques et productives. Résultat: des variétés plus résistantes de sorgho, de maïs et de haricots ont pu être obtenues. Les banques commerciales ont en outre été amenées à octroyer aux éleveurs des crédits pour leur bétail. Ainsi, en collaboration avec les gouvernements successifs et les dirigeants municipaux, la Suisse a contribué avec un budget de 24 millions de dollars à améliorer la production agricole, à développer les compétences en matière de gestion et de vente et à créer des infrastructures routières permettant aux agriculteurs de transporter leurs récoltes.

Certains producteurs soutenus par Chinorte sont aujourd’hui des entrepreneurs et des éleveurs prospères. «Chinorte nous a transmis des connaissances précieuses sur la conservation des sols et la gestion de l’eau dans les terrains en pente. Nous avons aussi appris à cultiver la terre en courbes de niveau, à coexister avec la nature en adaptant les cultures aux spécificités locales et en appliquant des systèmes sylvopastoraux et agroforestiers. Cet enseignement, les producteurs entendent bien le transmettre aux nouvelles générations». - Kenny Espinoza, maire de Somotillo
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Le Nicaragua est le pays le plus pauvre d’Amérique latine après Haïti, et la santé y occupe une place prioritaire à tous les niveaux. Depuis 1985, l’association Aide médicale pour l’Amérique centrale (AMCA) soutient la formation de personnel, la fourniture d’équipements et de médicaments ainsi que la construction d’infrastructures dans les hôpitaux et les centres médicaux du pays. Le service d’hémato-oncologie de l’hôpital pour enfants Manuel de Jesús Rivera (La Mascota) est l’un des projets les plus emblématiques menés dans ce cadre. L’oncologue pédiatrique Roberta Ortiz a bénéficié d’un soutien pour se spécialiser en hémato-oncologie pédiatrique. Après avoir pratiqué à La Mascota pendant près de 20 ans, elle travaille désormais à l’Organisation mondiale de la santé à Genève. Elle nous raconte comment le premier programme de soins palliatifs pédiatriques lancé au Nicaragua a vu le jour avec le soutien de la coopération suisse et des réseaux de solidarité existants à travers le pays.
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Conduit entre 2010 et 2023, le projet Bioculture et changement climatique (Biocultura y Cambio Climático) était axé, dans sa phase initiale (2010-2014), sur des actions globales visant à faire face au changement climatique. Dans une seconde phase (2015-2019), le projet s’est attaché à renforcer les capacités de la communauté à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Enfin, la troisième phase du projet (2020-2023) a cherché à renforcer et à étendre à l’échelon national l’approche et les modèles de gestion globale du territoire mis au point au cours des phases précédentes dans le cadre des laboratoires bioculturels d’apprentissage (Laboratorios Bioculturales de Aprendizaje), des territoires dans lesquels ont eu lieu des expériences concluantes, susceptibles d’être reproduites dans d’autres territoires.
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Les agricultrices de Pantasma, à Jinotega, ont trouvé une indépendance économique grâce à l’élevage et à la vente de viande de poulet. Elles se sont réunies non seulement pour créer leur propre entreprise, mais aussi pour discuter de leurs droits, approfondir leurs connaissances techniques, renforcer leurs capacités de gestion et promouvoir le changement individuel et collectif. Bien que le projet financé par la Suisse ait pris fin en 2019, ces femmes continuent de travailler main dans la main, en renforçant leur position et en parvenant à une extension progressive de leur marché.
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Mené entre 2016 et 2022, le projet « Vie sans violence » (Vida Sin Violencia) voulait contribuer à réduire les violences commises à l’encontre des femmes boliviennes et à faciliter l’accès des victimes à la justice. Dans une première phase, il a encouragé et recensé les bonnes pratiques de lutte contre la violence à l’égard des femmes aux niveaux national et local. Dans une deuxième phase, il s’est centré sur les effets des politiques publiques et sur la diffusion et la reproduction des apprentissages dans l’esprit d’un transfert des connaissances.
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En Haïti, les inégalités de genre sont importantes. Les femmes ont peu accès aux ressources et ne bénéficient pas des mêmes opportunités que les hommes.

Pourtant, les femmes haïtiennes peuvent fortement contribuer au développement du pays, que ce soit au niveau individuel ou collectif. Dans les zones rurales, les femmes ont très peu accès aux moyens de production. Grâce au soutien du programme PAGAI de la DDC, les femmes développent des activités pour générer des revenus, comme la vente de produits maraîchers issus de leur jardin familial. Elles mettent sur pied des systèmes d’épargne et investissent dans des achats de bétail, qu’elles peuvent vendre au besoin. Elles font aussi mieux entendre leurs voix à la maison et dans les organes associatifs
Une participante du programme PAGAI raconte : «Depuis la formation, mon mari participe à la lessive et à la préparation des repas. Quand je reviens du marché où j’ai vendu nos produits, il ne me questionne plus sur le prix de vente de chaque produit».   Dans le sud-est du pays, le programme PROMES, porté par l’ONG haïtienne Fonkoze, permet de renforcer la capacité des personnes à faire face au quotidien et d’accroître leur résilience aux catastrophes naturelles. Grâce à un programme de 18 mois, les femmes sortent de la pauvreté extrême. Quand il y a un conjoint, différentes activités destinées à tous les membres de la famille sont organisées. Des ateliers sur la masculinité positive leur sont proposés. Ceci permet de réduire les tensions et les violences intrafamiliales.   Plusieurs programmes favorisent l’inclusion des femmes dans les corps de métiers où elles sont peu représentées. Ils sont axés sur la formation, aux métiers de la construction notamment, ainsi que sur le soutien à l’entreprenariat. Dans le cadre du programme SQUAT, au moins 30% de femmes sont inclues dans les formations à des métiers qui leurs permettront d’être intégrées dans le marché du travail et de générer des revenus. En 2022, plus de 400 artisanes ont pu obtenir un certificat reconnu par l’État. Quelque 150 projets innovants, dont un peu plus de la moitié sont portés par des femmes, ont pu bénéficier de 180 heures de conseil et d’accompagnement en entreprenariat.
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La DDC a commencé ses activités à Cuba en 2000 et s’est concentrée depuis 2004 sur un programme de développement local. L’objectif principal consiste à apporter un soutien à la société cubaine dans le cadre d’un processus de développement pacifique, participatif et équitable.

Les projets de la DDC à Cuba se concentrent sur des thèmes tels que la gouvernance locale, le développement économique local, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’inclusion, ainsi que la formation professionnelle initiale et continue.
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Julio César travaille depuis 8 ans à la DDC en qualité de chargé de programme national, mais collabore avec elle depuis 18 ans déjà dans le domaine de l’égalité entre les femmes et les hommes. En 2024, lorsque la coopération bilatérale avec la Suisse aura pris fin, Julio continuera de traiter la question des masculinités en qualité d’écrivain, d’universitaire et de militant social.

«En tant que fils d’émigrants espagnols et membre d’une fratrie de cinq garçons, j’ai été confronté à la question du genre et de l’interculturalité dès mon plus jeune âge». Titulaire d’une maîtrise en études de genre obtenue à New York et d’un doctorat en sciences historiques, Julio a fait de son intérêt pour ces thèmes sa profession. En tant que père célibataire d’un fils aujourd’hui âgé de 35 ans, cela fait longtemps que Julio a compris que Padre no es cualquiera (un père, ce n’est pas n’importe qui) – un slogan qui l’a guidé pour la création et l’animation de l’émission de TV cubaine «Cosas de hombres» sur les masculinités. Avant de rejoindre la DDC, Julio était professeur à l’Université de La Havane, spécialisé dans les droits de l’homme, le genre, l’ethnicité, les questions raciales et la société civile. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la migration, la communauté LGBTI, les masculinités et le féminisme. Dans le cadre de sa collaboration avec la DDC et sous l’impulsion de la responsable du secteur Genre de l’époque, Julio fonde en 2006 le Réseau ibéro-américain et africain des masculinités (RIAM). Ce réseau se compose d’hommes en provenance de 40 pays d’Amérique latine et d’Afrique, d’Espagne et du Portugal, qui travaillent sur la question des masculinités et les défis qui s’y rattachent. En 2014, Julio rejoint officiellement l’équipe de la DDC à La Havane, quittant le monde académique pour s’immerger dans la pratique. Ce changement a été radical car «c’est une chose d’écrire des livres et d’animer des ateliers à l’université, mais c’en est une autre d’influencer les politiques publiques». La valeur de la DDC se reflète notamment dans le suivi personnalisé des projets et des partenaires, qu’ils soient issus de la société civile ou du gouvernement. Julio accorde une grande valeur aux principes de la DDC qu’il a fait siens, car il est convaincu que l’on ne peut agir sur les politiques publiques ou mener à bien ses programmes de coopération que si l’on connaît la population qui en subit les effets. «Ce n’est que dans la relation à l’autre que le travail de coopération peut porter ses fruits».
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Comment vous représentez-vous un désengagement responsable du contexte cubain?
Cela implique tout d’abord un dialogue sur la mise en œuvre du programme avec les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux ainsi qu’avec les agences pour le développement ayant la capacité de reprendre le programme et de le poursuivre avec la même efficacité que la DDC. En ce qui concerne Cuba, les principaux partenaires sont le ministère du commerce extérieur, l’institution chargée des programmes de coopération internationale dont Cuba bénéficie ou qu’elle met en place, les agences des Nations Unies et l’Union européenne.   Deuxièmement, je pense qu’un désengagement responsable de la coopération bilatérale avec Cuba implique de mettre au point des bonnes pratiques en matière de gestion des connaissances pour tous les partenaires qui poursuivent les projets de la DDC.   Enfin, il ne saurait y avoir de désengagement responsable sans transparence et obligation de rendre des comptes, non seulement pour donner une visibilité aux bons résultats obtenus ces dernières années, mais aussi pour identifier les échecs et en tirer des enseignements.

Au terme de près de 24 ans de présence, quel est le principal héritage de la DDC dans le contexte cubain?
Depuis l’année 2000, nous nous sommes concentrés à Cuba sur le seul domaine du développement local, en privilégiant les trois axes stratégiques suivants : la gestion municipale participative, l’accès à l’alimentation et le développement économique local, un quatrième axe étant ajouté de manière transversale à chacun des programmes, à savoir la dimension du genre et l’inclusion sociale. Cette stratégie a donné des résultats fructueux et durables, tant au niveau de la population rurale et urbaine qu’au niveau systémique. Les conséquences s’en ressentent au plus haut niveau : dans un article de la nouvelle Constitution de la Républicaine de Cuba de 2019, la décentralisation et le développement local sont considérés comme des moteurs du développement. Nous avons contribué à quelque chose d’historique au moment où le pays entamait sa transition vers un système décentralisé.  

Qu’avons-nous appris de ces longues années qui puisse servir à la DDC, à un bureau de coopération dans un autre pays ou dans d’autres contextes?
L’enseignement le plus important que la DDC peut retirer de son expérience à Cuba est que la coopération n’est pas à sens unique. La confiance mutuelle qui s’est établie entre Cuba et la Suisse et la flexibilité des instruments de coopération ont permis un travail fructueux.   Un programme transparent, dénué d’intérêts politiques et géostratégiques, a été un autre facteur important pour la mise en place d’un programme de coopération au profit des couches vulnérables de la population, avec un impact sur les politiques publiques propres à favoriser en fin de compte le développement du pays.

Comment l’engagement de la DDC dans la région va-t-il se concrétiser selon vous à l’avenir, en 2025, dans dix ans?
Je ne cesse de répéter que la coopération technique bilatérale de la Suisse se retire de l’Amérique latine, de Cuba en particulier, mais que l’engagement de la Confédération suisse demeure. La preuve en est que l’Ambassade va continuer ses activités avec d’autres moyens et instruments de la coopération économique et de la politique extérieure suisse, notamment la diplomatie et la coopération régionale, sur la base du lien entre aide humanitaire, coopération au développement et promotion de la paix.    
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Grâce au projet APOCOOP, 14’000 agriculteurs cubains et leurs familles ont pu améliorer leur production, augmenter leur revenu et créer de nouveaux emplois. L’augmentation de la production est d’autant plus importante que Cuba doit importer près de 80% de ses denrées alimentaires.

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Le projet a eu un effet considérable sur le développement personnel et professionnel des personnes qui y ont participé, notamment des femmes. Il incluait en effet des mesures spécifiques de promotion de l’égalité des genres.
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Martha Orsell Adeis a longtemps souffert du machisme ambiant. Grâce au projet, elle est parvenue à s’émanciper, à s’inscrire à l’université et à trouver un emploi. «APOCOOP a changé ma vie», dit-elle. Martha Orsell Adeis a mis à profit ses compétences de conduite nouvellement acquises pour faire du réseautage et pour s’investir dans la lutte féministe au niveau régional et à l’échelle nationale.
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Pour ces jeunes, la solidarité n’était pas un vain mot. Leur enrôlement dans les années 1980 au sein des brigades de volontaires suisses en est la preuve. Pour ces quelque 800 citoyens et citoyennes suisses, leur décision impliquait en effet de mettre entre parenthèses leur vie privilégiée pour se rendre dans les régions les plus pauvres du Nicaragua, afin d’apporter leur aide dans un grand nombre de secteurs, dont l’éducation, la santé et la construction, la production locale ou encore la culture. Âgés de 18 à 25 ans, les brigadistes étaient organisés en plus de 20 comités de solidarité et partaient pour une durée moyenne de trois mois. Une expérience qui a marqué leur vie et transformé celle des personnes qu’ils ont soutenues.  

«On m’a emmené dans une coopérative située entre Achuapa et Limay. Nous étions six et j’ai été désigné traducteur officiel, alors que je n’avais suivi que dix cours d’espagnol! Nous nous sommes installés dans la petite école et avons participé à la construction de logements. Pour un jeune homme de 20 ans comme moi, c’était formidable tout ce que cela représentait en termes de valeurs, d’espoir et de relations humaines: on avait affaire à des personnes dont les visages et les voix resteraient gravés dans notre mémoire. Cette expérience a marqué ma vie». - Beat Schmid, brigadiste et aujourd’hui représentant de l’Association pour l’aide médicale en Amérique centrale (AMCA)


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Une bonne récolte ne sert pas à grand-chose s’il n’y a pas d’endroit où la stocker. Le programme Postcosecha (1983-2009) a joué un rôle clé dans le développement rural, en apprenant aux paysans à construire des silos métalliques pour stocker les céréales de manière plus sûre, réduire les pertes et assurer la sécurité alimentaire. Dans le cas du Nicaragua, ce projet a bénéficié à 380’000 personnes, qui ont également été formées à la commercialisation de ces silos. Félix Hernández avait 38 ans lorsqu’il a appris ce métier, qu’il pratique aujourd’hui encore.
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Le contexte haïtien est très fragile. Il se caractérise par la grande vulnérabilité des populations et des institutions, avec une forte prévalence des catastrophes naturelles – tremblements de terre, cyclones, inondations, sécheresse – aggravées par le changement climatique.

Si de nombreuses associations suisses d’entraide et de solidarité sont actives en Haïti depuis les années 1950, la Suisse soutient officiellement le pays depuis la fin des années 1990. Suite au séisme dévastateur de 2010 et à l’ouragan Matthew en 2016, la Suisse a fortement augmenté son engagement humanitaire dans le pays, en participant à l’effort de reconstruction et au renforcement du dispositif de réduction des risques de catastrophe. Depuis 2013, elle y mène en outre des programmes de développement à long terme, afin d’améliorer durablement les conditions de vie, de réduire la pauvreté et de renforcer les administrations locales.
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L’automatisation des processus comptables et la formation du personnel technique de l’administration des finances ont permis à la municipalité de Humuya, à Comayagua de doubler ses recettes fiscales dans plusieurs domaines. Les fonds ont été investis dans des activités sociales propres à améliorer la situation de la population. La coopération suisse a proposé le même type de soutien à d’autres gouvernements locaux qui ne mettaient pas à profit leurs recettes à cause d’une gestion manuelle de leurs ressources. Ce processus a permis à la population d’apprendre à identifier et à prioriser ses besoins, de demander la réalisation des travaux qui s’imposaient et de coordonner les actions avec les municipalités.
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En mars 2010, le Conseil fédéral a décidé l’octroi de 36 millions CHF à l’effort de reconstruction en Haïti. Peu de temps après, la DDC a ouvert à Port-au-Prince un Centre de Compétences en Reconstruction (CCR), composé d’experts du CSA et du secteur privé.  

La DDC s’est concentrée sur la reconstruction d’infrastructures. Elle fut la première organisation à obtenir du Ministère de l'éducation haïtien l'autorisation de construire des écoles permanentes après le séisme. Elle en construira 12 en formant plus de 1'000 maçons. Toutes les constructions intègrent des normes de construction parasismiques et anticycloniques pour réduire l’exposition des populations aux risques naturels.

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La Suisse a contribué à ce que le gouvernement du Honduras entreprenne et consolide des réformes nationales dans le domaine de la justice, de la sécurité et des droits de l’homme. L’un des volets consistait à améliorer le fonctionnement du secteur de la sécurité, en particulier au sein de la police nationale, dans le but d’augmenter le nombre d’enquêtes réalisées et de résoudre plus efficacement les homicides et les violations des droits de l’homme.
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Le programme de sécurité citoyenne mené par la coopération suisse a contribué à mettre en œuvre le plan de réforme du système de formation de la police, à améliorer la gouvernance interne, à mettre sur pied une police de proximité et à appliquer des systèmes de contrôle visant à garantir une intégrité institutionnelle qui permette aux citoyens honduriens de vivre en sécurité.   Ce projet a été complété par une structure physique moderne comprenant 32 salles de classe, une bibliothèque, un auditoire, une salle d’audience pour les procès oraux et publics, ainsi que d’autres ressources physiques et technologiques. Ainsi, l’Instituto Técnico Policial de La Paz est reconnu comme un modèle pionnier pour améliorer la formation au sein de la police.
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Après le passage de l’ouragan Ian dans les provinces de Pinar del Río et d’Artemisa, un accord de contribution a été signé concernant le versement de plus de 500 000 francs au Programme alimentaire mondial des Nations Unies pour continuer de soutenir les activités déployées en réaction aux dommages causés et au titre de la reconstruction. Si la Suisse avait déjà soutenu le pays lors de catastrophes antérieures, c’est ce don qui a contribué au premier Plan d’Action de l’ONU à Cuba. Il a été affecté à l’achat de quelque 340 tonnes de vivres en faveur de la population la plus vulnérable de la province de Pinar del Río.
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Depuis 1984, la coopération suisse travaille au Honduras main dans la main avec des organisations non gouvernementales, principalement dans le domaine de l’accès à une eau de qualité. En collaboration avec d’autres agences de coopération, elle a contribué à créer un poste de coordinateur pour l’eau et l’assainissement. Dix ans plus tard, cette initiative s’est transformée en un projet régional nommé Red Regional de Agua y Saneamiento de Centroamérica (réseau régional d’eau et d’assainissement d’Amérique centrale), qui s’engage en faveur de politiques, de lois et de technologies adaptées aux besoins des populations rurales.
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Conformément aux principes humanitaires universels, la Suisse fournit une aide d’urgence en cas de crise, de conflit ou de catastrophe. Répondre aux besoins des personnes affectées est un aspect central des interventions de l’aide humanitaire suisse. La livraison de matériel de secours et de reconstruction a permis de sauver des vies et de reconstruire des infrastructures importantes.
 
En octobre 1998, des tempêtes torrentielles causées par l’ouragan Mitch ont totalement dévasté la municipalité de Morolica à Choluteca, au Honduras. À travers ses différents programmes et projets, dont le programme phare AGUASAN, la Suisse a apporté une réponse globale en distribuant de la nourriture et des produits de première nécessité, en garantissant un approvisionnement de la population en eau potable et en posant un nouveau revêtement dans les rues de la municipalité. L’intervention de la coopération suisse, menée en collaboration avec plusieurs organisations spécialisées internationales et locales, a été décisive dans la construction de la nouvelle Morolica.
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En six ans (2002-2008), 90’000 producteurs ont accédé pour la première fois à l’électricité dans leur environnement privé et professionnel. Cette avancée est le fruit du projet de construction de petites centrales hydroélectriques mis en œuvre par la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le développement, avec la contribution de la Suisse. L’accès à l’électricité a non seulement amélioré la qualité de vie des habitants, mais également permis à ces derniers de moderniser leurs systèmes de production et d’augmenter leurs revenus pour satisfaire leurs besoins.
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L’adoption d’une approche centrée sur la chaîne de valeur a fait de la culture de la noix de cajou une activité rentable et durable. Grâce à une formation technique professionnelle, à l’amélioration de la qualité des fruits, à des alliances commerciales stratégiques et à l’autonomisation des femmes, cette chaîne de valeur s’est trouvée renforcée dans les municipalités de Choluteca, au Honduras. En partenariat avec les producteurs locaux et les institutions publiques, la coopération suisse et Swisscontact sont parvenus à améliorer considérablement la qualité de vie des familles bénéficiaires et à faire de la noix de cajou un produit qui contribue au développement économique, social et environnemental du pays dans un esprit de durabilité et d’inclusivité.
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Afin de promouvoir un développement économique inclusif, la coopération suisse a soutenu la modernisation des filières du cacao, du café et de la crevette. Le projet a permis de créer 30’000 nouveaux emplois, dont 30% sont occupés par des femmes. Environ 16’000 familles de producteurs ont en outre pu générer un revenu supplémentaire total de 17 millions de dollars, ce qui leur a permis de réinvestir des fonds dans leurs unités de production et de remédier ainsi à une des causes de la migration.
 
«Grâce à la DDC, le cacao est désormais vendu à Chocolats Halba. Nous disposons maintenant d’un marché garanti et d’un prix plus élevé que celui perçu par les autres producteurs», explique Nidia Rodríguez, membre de la coopérative de production agricole Cacaoteros de Jutiapa, qui regroupe 36 communautés de la côte nord du Honduras.
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Le programme de renforcement de l’éducation technique et professionnelle à Cuba (Programa de Fortalecimiento de la Educación Técnica y Profesional en Cuba, PROFET) vise à améliorer l’employabilité des jeunes en mettant l’accent sur les femmes et les groupes défavorisés. Il s’attache à améliorer la qualité de la formation dans six spécialités de l’éducation technique professionnelle (construction, agriculture, tourisme, communication, mécanique et transport) moyennant la modernisation des technologies et des programmes d’enseignement pratique ainsi que le renforcement des liens entre les structures éducatives et le secteur productif. Les plans de développement mis sur pied à Cuba élèvent l’éducation technique professionnelle (Educación técnica profesional, ETP) au rang de priorité des politiques publiques et de la nouvelle loi sur l’éducation. Ils s’efforcent ainsi de former la main-d'œuvre qualifiée jugée nécessaire sur la base des programmes économiques de sortie de crise et d’offrir aux jeunes de meilleures perspectives d’emploi et de revenu.
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Le projet Procacao a permis à des coopératives et à de petits producteurs de cacao de la côte nord des Caraïbes d’améliorer leur productivité et leur compétitivité dans le respect de l’environnement. Les producteurs de cacao ont augmenté leurs revenus, renforcé leur structure et amélioré la qualité, la certification et la commercialisation de leurs produits sur les marchés internationaux. Ce projet a été lancé par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le gouvernement du Nicaragua, avec le soutien de la DDC. Efraín Barrera, de la communauté El Murciélago à Bonanza, exporte son cacao certifié en Allemagne.


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La coopération suisse s’engage activement depuis plusieurs années en faveur du développement économique du Honduras. Au cours des vingt dernières années, l’accent a été mis sur la productivité dans les zones rurales, l’augmentation des revenus des petites et moyennes entreprises, la création d’emplois et l’intégration des jeunes sur le marché du travail.
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Durant son enfance au Honduras, Jorge Escobar rêvait de travailler un jour dans la coopération internationale. Un rêve qu’il a réalisé: cela fait 27 ans qu’il est entré au service de la DDC, d’abord en qualité de chauffeur, puis de comptable.

«Membre d’une fratrie de dix enfants, j’ai grandi dans ce pays extrêmement pauvre avec des parents de conditions modestes, qui n’ont pas eu accès à la formation professionnelle». Jorge Escobar commence à travailler à l’âge de 9 ans. «J’ai fait plein de petits boulots, dont cireur de chaussures et vendeur ambulant. C’est comme ça que je me suis construit. Il se souvient bien du moment où il a décidé d’intégrer la coopération internationale. Âgé de 15 ans, il travaille alors dans le secteur de la construction. «Nous avions l’habitude d’acheter notre déjeuner à un vendeur dont le fils se déplaçait dans le véhicule d’une mission internationale. Et là, je me suis dit qu’un jour, moi aussi, je travaillerais dans une telle organisation». C’est grâce à un ami que Jorge apprend que la DDC est à la recherche d’un chauffeur et qu’il obtient ce poste. «C’était comme un rêve devenu réalité: enfant, je travaillais sous un soleil de plomb en pensant à un avenir meilleur. Et voilà qu’une telle opportunité se présentait à moi. Comme quoi c’est parfois important de rêver». En 1995, Jorge commence avec fierté à travailler pour le bureau de coopération de Tegucigalpa en qualité de chauffeur et de commis chargé des démarches administratives. Trois ans plus tard, en 1998, l’ouragan Mitch dévaste certaines régions du pays, rendant nécessaire une coordination de l’aide humanitaire destinée à la population de la côte nord. Jorge est chargé d’acheminer des toilettes portables de Tegucigalpa à San Pedro Sula dans le cadre du programme Aguasan. «À une heure de ma destination, la route était coupée par des torrents de boue, qui emportaient tout sur leur passage, dont des cadavres d’animaux. J’ai essayé de faire demi-tour, mais c’était impossible. Je suis donc resté une journée entière enfermé dans ma voiture. C’était le déluge, la pluie ne cessait de tomber, des torrents d’eau dévalaient la colline, entraînant d’importantes chutes de pierres. Cette expérience m’a marqué». Malgré cette situation difficile, Jorge ne se laisse pas décourager; il se sent heureux de pouvoir faire quelque chose d’utile. Le lendemain, il réussit à retourner à Tegucigalpa.

En 2004, il se voit proposer le poste de comptable: «Même si j’étais titulaire d’un diplôme en comptabilité, j’avais toujours travaillé en tant qu’ouvrier. Le chef du bureau de coopération m’a proposé un changement de poste et j’ai accepté de relever ce défi, malgré quelques craintes. Cela n’a pas toujours été facile, mais je me suis toujours impliqué à fond dans mon travail». Le changement est effectivement de taille. «L’approche est totalement différente: les fonds alloués à la coopération sont prélevés sur les impôts pour soutenir les pays dans le besoin. En tant que comptable, je suis conscient de leur grande valeur. C’est de l’argent versé par un peuple pour venir en aide à un autre peuple». Dans son quotidien, Jorge valorise tout particulièrement le sens des responsabilités et l’honnêteté, deux valeurs que la DDC incarne parfaitement à ses yeux.
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La DDC met un terme à la coopération bilatérale au Honduras. Comment faut-il envisager cela concrètement?  Il est essentiel de planifier minutieusement le retrait dès le tout début : quand et comment les projets doivent-ils être transmis aux partenaires ou clôturés, comment faut-il informer, comment va se dérouler ce désengagement d’un point de vue financier, etc. Toutes les parties concernées, internes et externes, doivent être associées au processus comme il se doit, et le plus tôt possible. À mon sens, nous y sommes parvenus au Honduras.
Pour moi, la gestion du personnel était également essentielle. Nous avons laissé suffisamment de temps aux membres du personnel local pour qu’ils puissent prendre une nouvelle orientation professionnelle et leur avons proposé des formations continues.  

Quel est le principal héritage laissé par la DDC au Honduras 40 ans après le début de la coopération?
Nous laissons derrière nous des projets et programmes très ancrés localement, que nous avons pu accompagner pendant plus de dix ou vingt ans et desquels nous avons obtenu des résultats tangibles. Ils perdureront et continueront à évoluer sans la DDC. Je songe à nos projets couronnés de succès dans la gestion de l’eau, dans le domaine des droits de l’homme ou dans la filière du cacao, qui présente une forte valeur ajoutée. Il est plus difficile d’évaluer les efforts accomplis dans la lutte anticorruption. La corruption est un énorme problème depuis de nombreuses années et il va falloir encore persévérer un long moment pour en venir à bout.  

Qu’avez-vous appris?
Dans des contextes d'immobilisme politique et de dynamisme en berne, il est difficile de se rapprocher de l’ambitieux objectif de réduction de la pauvreté. Malgré les efforts considérables de la communauté internationale, le Honduras et sa population se sont appauvris ces dernières années. Les envois de fonds de l'étranger constituent depuis longtemps le principal soutien économique permettant de maintenir à flot une grande partie de la population.

Comment voyez-vous la coopération avec le Honduras dans dix ans?
Elle sera axée sur la prévention des ouragans, des sécheresses et des tremblements de terre. En effet, il ne faudra sans doute pas attendre très longtemps avant qu’une nouvelle catastrophe naturelle ne s’abatte sur le pays. Il est donc important de maintenir une structure minimale en matière de réduction des risques de catastrophe et d’aide humanitaire dans le pays. Cela implique la mise sur pied de réseaux avec des organisations non gouvernementales actives localement et, si possible, avec des organisations internationales également. La Suisse peut encore apporter une contribution décisive sur ce plan.  
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«Avant, je devais parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau pour moi et mes enfants», raconte Tiolinda Gonzales Sánchez. «Et quand les pluies se faisaient attendre trop longtemps, les plantes dans mon jardin se desséchaient.» Grâce à sa participation au programme de gestion des zones aquifères, ces problèmes appartiennent maintenant au passé. Elle a appris à appliquer des procédés et des techniques permettant d’utiliser l’eau de manière durable.
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«Nous avons commencé par analyser la situation de mon exploitation», explique Tiolinda Gonzales Sánchez. «Ensuite, nous avons pris des mesures concrètes: j’ai construit un petit réservoir d’eau, aménagé des terrasses et creusé des canaux pour amener l’eau exactement là où j’en avais besoin.» Aujourd’hui, Tiolinda a suffisamment d’eau non seulement pour elle et ses trois enfants, mais aussi pour approvisionner l’école voisine et les 150 enfants qui y sont scolarisés.
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Le programme a aussi aidé la mère de famille à cultiver et à entretenir des arbres fruitiers tels que nectariniers, pêchers, goyaviers, pruniers ou avocatiers. Dans les cours dispensés, elle a appris comment espacer les plantes et comment retourner les mottes de chaume, comment associer différents végétaux et comment fabriquer des pesticides biologiques. Des connaissances qu’elle applique avec succès, puisque Tiolinda fait maintenant régulièrement de bonnes récoltes.

Loin de se reposer sur sa réussite, la cultivatrice de 48 ans partage son savoir avec les agriculteurs de son village et s’occupe maintenant de gérer une grosse source d’eau. L’objectif du programme de gestion des zones aquifères est de mettre en place des structures de gestion de l’eau participatives et durables dans la région. Plus de 20’000 familles en bénéficient d’ores et déjà.
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Entre 1985 et 1992, parallèlement aux vastes réformes économiques et politiques et aux processus d’ajustement structurel entrepris en Bolivie, la coopération suisse, dont les activités étaient initialement plutôt classiques et d’envergure modeste, a fortement élargi sa palette de domaines thématiques, augmenté ses ressources financières et diversifié ses approches. À partir de 1986, la DDC a commencé à soutenir les initiatives de réforme de l’État et, pour la première fois dans la région ALC, elle a appliqué des instruments de coopération tels que l’aide bilatérale à la balance des paiements et les mesures d’allègement de la dette, tous coordonnés au niveau international. Cette même année, le SECO a inauguré ses activités dans le pays et maintient son engagement à ce jour. Ses interventions concernent principalement les hauts plateaux andins, les vallées inter-andines ainsi que les quartiers urbains pauvres. Certains de ses projets macroéconomiques ont bien sûr eu des répercussions au niveau national.
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Depuis la fin des années 1990, les thèmes prioritaires de la coopération suisse au développement sont restés constants, même si l’importance qui leur était accordée et la nature des différents projets ont pu varier. Ces thèmes prioritaires sont les suivants :
1. Bonne gouvernance et démocratie
2. Utilisation durable des ressources naturelles
3. Développement économique durable (y compris des projets dans les zones rurales et urbaines)
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Le programme spécial (2004-2010) se caractérise par une série de projets à moyen et long terme, auxquels s’ajoutent l’aide humanitaire, souvent sous la forme de dons de lait en poudre, et l’aide aux victimes d’ouragans. Contrairement à l’UE qui, en 2003, avait suspendu son assistance technique à la suite de la répression des dissidents cubains par le gouvernement, la Suisse a maintenu son engagement et a même étendu sa coopération bilatérale. La « continuité » n’est pas seulement un terme fréquent dans les documents stratégiques accessibles du gouvernement cubain, c’est aussi le mot utilisé par la plupart des personnes interrogées pour qualifier le caractère unique de la coopération suisse au développement et l’avantage comparatif qu’elle offre par rapport à d’autres pays.
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Une épidémie de choléra éclatait au centre du pays, huit mois après le séisme. L’Aide humanitaire suisse est alors sollicitée par les autorités haïtiennes pour renforcer les mécanismes de traitement et de contrôle de l’eau potable dans les zones les plus affectées et former des techniciens locaux. En 2012, le gouvernement haïtien et la DDC conviennent de pérenniser cet engagement. La DDC est invitée à contribuer au perfectionnement du système national d’approvisionnement de la population en eau potable. Onze laboratoires d’analyse ont été créés et 48 systèmes d’approvisionnement d’eau équipés en matériel de chloration, le tout bénéficiant à 200'000 usagers. Sur le plan stratégique, la DDC a aidé la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (DINEPA) à établir un nouveau «Document référentiel technique national».
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Soutenu par la coopération suisse entre 2013 et 2023, le projet « Marchés inclusifs » (Mercados Inclusivos) a été mené ces dernières années dans le cadre d’un partenariat de cofinancement avec l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA). Les actions menées dans une première phase sous le nom de « Marchés ruraux » (Mercados Rurales) visaient à améliorer les conditions de vie des hommes et des femmes exerçant des activités agricoles en zone rurale par le renforcement de leurs capacités, le développement des modèles commerciaux, l’éducation financière et un meilleur accès aux marchés. Lors de la dernière étape, la priorité a été donnée au travail de personnes pratiquant l’agriculture ou l’élevage (en particulier les femmes et les jeunes) au sein d’unités de production familiales de l’Altiplano et des vallées interandines, particulièrement exposées aux effets du changement climatique et à l’insécurité alimentaire.
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Le programme a facilité la mise en place d’un système de gouvernance territoriale de l’eau, une gestion intégrée et durable des ressources en eau et la construction d’ouvrages stratégiques grâce à la coopération public-privé mise en place dans les bassins de Choluteca-Sampile et Nacaome, dans la région du golfe de Fonseca. Le programme a permis aux acteurs publics et privés de l’eau et aux autorités politiques de mener à bien la politique nationale de l’eau, dont ont bénéficié indirectement quelque 66’000 familles.
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La situation sécuritaire à Port-au-Prince s’est détériorée en continu depuis l’été 2021 et l’assassinat du président. La Suisse continue ses actions en Haïti, avec des fonds principalement humanitaires. Sa longue présence sur place lui permet de bénéficier des expériences et acquis des programmes de coopération et des interventions humanitaires, de sa bonne réputation comme bailleur flexible et proche des actrices et acteurs locaux. En 2023 encore, elle a pu soutenir de petits acteurs locaux dans le domaine de la culture ou des droits humains, profitant de chaque opportunité pour appuyer les projets portés par la population et les institutions.
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Les factions ennemies des années 1980, à savoir les contras et les combattants de l’armée populaire sandiniste, ont uni leurs forces pour améliorer les routes d’accès à la communauté de Las Veguitas (municipalité de El Tuma-La Dalia, Matagalpa), qui devenaient impraticables pendant la saison des pluies, privant la population de toute communication avec le monde extérieur. La mairie et la communauté ont réalisé ce projet routier avec l’appui financier de la Suisse. La réfection des 12,7 kilomètres de route a permis d’installer les conduites nécessaires à la fourniture des services de base (électricité, eau et assainissement), de créer des dispensaires et de rénover des écoles, tout en favorisant les activités productives et l’accès aux biens et aux marchés.
Dans le cadre du programme de gouvernance locale, la coopération suisse a aidé les municipalités à effectuer des investissements avec la participation de la population.
La région est désormais desservie par les transports publics et reliée au réseau électrique. Ces travaux ont amélioré le quotidien des habitants, grâce à l’ouverture de nouveaux dispensaires, à la rénovation d’écoles et à la création de meilleures perspectives pour la commercialisation de leurs produits.Des personnes ont en outre été formées à l’entretien des routes pour prendre le relais dans ce domaine. Ainsi, nous avons pu assurer la pérennité de ces projets, qui continueront de porter leurs fruits». - Maryan Ruiz, ancienne maire de El Tuma-La Dalia (2008-2010)
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Depuis 2012, le fonds suisse de soutien à la culture (Fondo Suizo de Apoyo a la Cultura, FSAC) soutient des initiatives d’artistes, de gestionnaires et d’acteurs culturels qui, à travers diverses disciplines artistiques, contribuent à la cohésion et à l’inclusion sociales et au renforcement de l’identité culturelle dans le respect de la diversité. La culture unit en créant des « passerelles de dialogue ». C’est dans cet esprit que le FSAC soutient les initiatives qui naissent et se concentrent dans les zones rurales et périurbaines, afin de favoriser l’ouverture d’espaces de dialogue et de participation, ainsi que la formulation d’objectifs et de propositions aux côtés de la population communale (personnes, groupes, organisations ou institutions). En outre, le FSAC participe au développement d’initiatives permettant aux artistes, gestionnaires et acteurs culturels de renforcer leur rayonnement et de développer leurs talents. Enfin, il promeut des espaces d’échanges mutuels entre les acteurs culturels, les groupes culturels et la population.
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En vue d’améliorer la situation alimentaire des familles rurales, la Suisse aide les petits exploitants agricoles à cultiver de nouvelles variétés, à augmenter le rendement des récoltes ainsi qu’à améliorer le stockage et la commercialisation de leurs produits. Ils tirent eux-mêmes bénéfice de ces mesures, tout comme le reste de la population haïtienne qui a ainsi accès à des denrées alimentaires produites localement.

En collaboration avec le Canada, la Suisse a soutenu l’instauration d’un système de crédit agricole dans dix départements. De 2014 à 2017, plus de 14’500 exploitants agricoles (dont 28% de femmes) ont pu en bénéficier. Au plan national, l’offre de crédits agricoles a augmenté de 30% grâce au soutien accordé aux organismes de microfinancement.

Pour que les améliorations s’inscrivent dans la durée, les exploitants agricoles obtiennent également une aide ciblée pour mieux faire face aux risques naturels. Parallèlement, la Suisse contribue à renforcer les capacités de l’État à répondre aux crises et fournit, au besoin, une aide alimentaire ou une aide d’urgence spécifique.
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Pour faire face à la polarisation et aux affrontements dans le sud du Honduras et dans la région de la Mosquitia, la coopération suisse a décidé d’intégrer l’approche psychosociale à tous ses projets. Cette démarche favorise le lancement de processus de dialogue, de transformation des conflits, d’autonomisation et de cohésion sociale. Ainsi, les différentes acteurs sociaux d’un territoire comprennent les intérêts et les motivations des uns et des autres. L’objectif du projet consistait à réduire les conflits sociaux surgissant entre les communautés, les autorités, le secteur privé et les médias lorsque des ressources naturelles et des projets économiques étaient en jeu.
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La Suisse soutient depuis plusieurs années le développement local en Bolivie. Au cours des vingt dernières années, l’attention a été portée sur l’amélioration de la production agricole et l’augmentation des revenus des petits exploitants.

Des mesures ont en outre été prises pour accroître la résistance au changement climatique et mettre en place un système gouvernemental efficace conforme au programme de développement national.
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Après avoir suivi une formation en communication sociale, en développement, en gestion et en ressources humaines, Midory fait ses débuts professionnels comme assistante dans le domaine de la gouvernance, avant de se tourner vers l’administration et les ressources humaines.

Elle relève ici deux moments forts de son parcours professionnel: le premier concerne la présentation du premier ambassadeur de Suisse en Bolivie. «C’était émouvant de voir flotter le drapeau suisse sur le palais présidentiel. Le personnel est venu y assister en nombre». Cet ambassadeur encourage Midory à mettre sur pied le premier réseau dédié à l’administration et aux ressources humaines dans le domaine de la coopération internationale. Deuxième moment fort: la création par la DDC du Groupe des partenaires pour le développement de la Bolivie (GRuS), avec la participation d’agences bilatérales et multilatérales. Cette démarche a permis de multiplier les possibilités de dialogue politique avec le gouvernement pour les acteurs ayant des vues similaires. Ces deux réseaux sont toujours opérationnels et portent l’empreinte de la Suisse. Midory admire la flexibilité et l’ouverture d’esprit dont font preuve les membres du personnel transférable en changeant tous les quatre ans d’environnement politique, social et culturel. Une souplesse qui n’est toutefois pas l’apanage des seuls expatriés: le personnel local doit lui aussi régulièrement s’adapter à une nouvelle direction et à de nouvelles façons d’appréhender la réalité bolivienne. «Le départ de nos collègues suisses est toujours vécu avec beaucoup d’émotion et les fêtes organisées à cette occasion sont très particulières». Midory se souvient notamment d’un collègue suisse, grand fan de l’équipe de football The Strongest, qui a reçu en mains propres un maillot dédicacé par son capitaine de l’époque.  
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La DDC met fin à sa coopération bilatérale en Bolivie. Après plus de 50 ans de projets de développement, quel bilan tirer?
La DDC laisse en héritage une palette de projets variés et en pleine expansion. Ainsi, dans plusieurs départements du pays, nous avons aménagé des zones de reboisement visibles de loin, peuplées d’arbres matures, ainsi que des réserves de forêts naturelles exploitées de manière durable. Grâce à des semences résistantes au changement climatique et à l’emploi de techniques respectueuses de l’environnement, l’agriculture est devenue plus productive. Des cultures fourragères de qualité ont également permis d’améliorer l’élevage. Après notre départ, tous ces acquis seront maintenus et consolidés, parce que nous aurons passé le flambeau à des acteurs boliviens ayant des intérêts économiques et sociaux concrets.

La Bolivie est un des pays les plus touchés par le changement climatique dans le monde.
Quelles sont les avancées dans ce domaine?
La DDC a aidé les partenaires boliviens à identifier et à traiter le changement climatique comme une priorité en matière de recherche, d’économie et de politique. Elle a contribué à la mise en réseau d’experts locaux, suisses et internationaux qui, combinée à des analyses de risques, à de nouvelles méthodes de production, à de meilleures infrastructures et à des systèmes d’alerte météorologique précoce, a permis au secteur agricole, aux communes et aux ministères boliviens de prendre les mesures nécessaires pour faire face au changement climatique. Grâce au soutien de la Suisse, la recherche climatique nationale a été renforcée. Elle est désormais indépendante et a atteint un très haut niveau.

Quel est le bilan sur le plan du développement économique?
La présence suisse a favorisé l’éclosion de centaines de PME prometteuses et de plus de 70 instituts de formation professionnelle dotés d’une infrastructure moderne, de personnel enseignant compétent et de programmes d’avenir. Une étroite collaboration entre le secteur privé, les centres de formation et l’État, inspirée du modèle dual suisse, a été établie ces dernières années dans le domaine de la formation professionnelle. Les entreprises boliviennes pourront ainsi augmenter leurs compétences et leur capacité d’innovation, et par là même renforcer leur compétitivité.  

Qu’en est-il de l’État ?
Dans le domaine de la bonne gouvernance, la Suisse a contribué au renforcement de la collectivité dans 340 communes, avec une amélioration des processus démocratiques et des compétences budgétaires. Les programmes de la DDC ont en outre permis de rendre plus équitable l’accès des citoyens ordinaires à la justice, notamment grâce à la mise en place de procédures de médiation efficaces et peu coûteuses. L’une des activités les plus importantes de ces dernières années a été la lutte contre la violence envers les femmes, les enfants et les personnes âgées, avec des campagnes de prévention à l’échelle nationale et des services de conseil spécifiques.   Encore une fois: la DDC laisse un héritage aux facettes multiples, que la population bolivienne continuera à développer. Après notre retrait, nombre de nos programmes seront maintenus, que ce soit par des organisations locales de la société civile, (par exemple Solidar Suiza, Fundación Unir, les universités de Cochabamba et de La Paz), par les autorités boliviennes (comme le ministère de l’environnement et de l’eau, le ministère de l’éducation, le ministère du développement économique) ou par des organisations donatrices européennes, notamment l’Agence suédoise de coopération internationale (Swedisch International Development Cooperation Agency, SIDA).
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En Bolivie, la DDC a soutenu 72 centres de formation publics dans le domaine de la formation professionnelle technique et a permis à des hommes et à des femmes de mettre directement en pratique les connaissances acquises. Jonatan Daniel Pacosillo et Rolando Stefano ont ainsi pu faire un stage en électromécanique au Corea Model Municipal Hospital.
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«Nous nous sommes aperçus que de nombreuses personnes en chaise roulante souffraient d’être trop longtemps assises dans la même position» raconte Rolando Stefano. Une position assise prolongée est souvent source de problèmes et peut causer des escarres. Avec son collègue, il a donc mis au point un fauteuil qui puisse être adapté à chaque patient ou patiente, réduisant ainsi le risque d’escarres.

«La hauteur, la vitesse de réglage, l’inclinaison, le soutien du corps – chacun de ces éléments est mesuré et évalué», explique Rolando Stefano. En Bolivie, aucune autre entreprise ne vend des fauteuils roulants équipés de fonctions similaires, et en faire importer un de l’étranger est hors de prix pour la plupart des gens.
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Aujourd’hui, les deux jeunes techniciens ont terminé non seulement leur stage, mais aussi leur formation et se sont solidement établis dans leur branche. Leur stage, cependant, les a marqués durablement: «nous avons l’intention de perfectionner encore notre fauteuil afin d’améliorer la vie des gens en Bolivie», affirme Rolando Stefano.
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Guillermo González, ministre et directeur du Système national de prévention, de réduction et de réponse aux catastrophes (SINAPRED, Nicaragua), aborde la relation de coopération que son ministère entretient de longue date avec la Suisse.
 
«Lorsqu’on parvient à combiner la vision de l’organisation avec celle du gouvernement, on obtient bien davantage qu’une simple collaboration. Je pense qu’avec la coopération suisse, cet objectif important d’accorder sa vision à celle des autorités nationales a été atteint.

La Suisse a soutenu SINAPRED depuis de nombreuses années avec des cours visant à former du personnel en RRC et à lui apprendre à utiliser les technologies ad hoc. Dans ce processus de développement du système national de prévention des catastrophes, et tout particulièrement au cours des 16 dernières années, la DDC a contribué à l’intégration de technologies et d’instruments permettant de moderniser notre gestion des risques. De même, avec le soutien de la Suisse, une unité de surveillance nationale a été mise sur pied pour pouvoir répondre aux situations d’urgence et arriver rapidement sur le lieu des événements. Le financement d’équipements par la Suisse a également joué un rôle important dans ce transfert technologique. Lors du passage des ouragans Eta et Iota, la Suisse nous a accompagnés durant toute la période de crise et la phase de reconstruction. Dans ces cas-là, il est important de pouvoir compter sur des partenaires capables de reconnaître les efforts déployés au niveau national et de s’y associer avec un maximum d’efficacité. L’aide de la Suisse en matière de gestion des risques a également bénéficié à toute la région par l’intermédiaire du Centre de coordination pour la prévention des catastrophes en Amérique centrale et en République dominicaine (CEPREDENAC). Bien que l’Amérique centrale soit l’une des régions les plus vulnérables au monde, elle est aussi l’une des mieux organisées pour faire face aux situations d’urgence.

La vulnérabilité du Nicaragua aux catastrophes naturelles a mené à la mise sur pied d’un système national, qui place les citoyens au cœur de son dispositif en leur fournissant les informations pertinentes, en les sensibilisant aux risques et en les préparant à agir adéquatement en cas de crise. Cela fait près de dix ans que nous organisons des exercices de simulation de catastrophes à l’échelle aussi bien nationale que régionale, ce qui permet d’impliquer toute la population dans la mise en œuvre des plans d’intervention. Grâce à ces exercices, aucun mort n’a été à déplorer dans la région lorsqu’en 2020, deux ouragans de catégorie 5 l’ont frappée en moins de 15 jours. Durant toutes ces années, la coopération suisse a compris l’importance que revêtaient les politiques gouvernementales et soutenu les efforts déployés dans ce cadre. Ce qu’elle nous laisse en héritage, c’est cette conviction d’avoir trouvé en elle un partenaire à la hauteur des enjeux, qui a contribué à mettre sur pied un système national de gestion des risques crucial pour l’avenir de notre pays».
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En vue de renforcer la sécurité alimentaire de la population cubaine, le Programme d’innovation agricole locale (Programa de innovación agrícola local, PIAL) a encouragé le développement des capacités locales nécessaires pour gérer les problèmes des chaînes agroalimentaires dans 75 communes, contribuant ainsi à une meilleure disponibilité des aliments. Dans ce cadre, un système d’innovation agricole local (Sistema de Innovación Agropecuaria Local, SIAL) prévoyant des espaces et des mécanismes de participation pour les agriculteurs, les autorités et d’autres acteurs locaux a été institutionnalisé et développé dans tout le pays afin d’augmenter la production agroalimentaire.
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Le projet de renforcement des capacités municipales pour le développement local (Fortalecimiento de las Capacidades Municipales para el Desarrollo Local, PRODEL) contribue, comme son nom l’indique, à renforcer les capacités des administrations municipales et de la société civile, afin de garantir la bonne gestion des stratégies et des projets de développement local visant à améliorer la qualité de vie des femmes et des hommes, essentiellement des groupes socialement défavorisés.
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Le projet d’appui à l’intercoopération agricole (Apoyo a la intercooperación agropecuaria, APOCOOP) s’attache à promouvoir la gestion coopérative dans le secteur agricole moyennant la création d’organisations non étatiques (coopératives du deuxième degré) dédiées à la fourniture de biens et de services dans l’optique d’améliorer la productivité des petits producteurs et des coopératives agricoles. Le projet soutient la création des capacités et des conditions propres à améliorer à moyen terme les méthodes de gestion coopérative dans le secteur agricole. Il est mis en œuvre par l’Association nationale des petits agriculteurs (Asociación Nacional de Agricultores Pequeños, ANAP) avec le soutien d’OXFAM et de la DDC dans 17 communes et 102 coopératives des provinces de Guantánamo, Las Tunas, Sancti Spíritus et Artemisa. Il contribue à la sécurité alimentaire grâce à une étroite coopération entre divers acteurs et les coopératives agricoles.  
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Le projet de développement des chaînes agroalimentaires au niveau local (Desarrollo de cadenas agroalimentarias a nivel local, AGROCADENAS) a contribué à la sécurité alimentaire en augmentant la production locale et en dynamisant les processus de transformation et de commercialisation.   Le projet s’est employé à renforcer la gestion et la performance des chaînes agroalimentaires au niveau local, conformément à la stratégie de développement intégré des communes sélectionnées. Il a également permis de renforcer les capacités des producteurs et des coopératives et de les intégrer de manière plus efficace et durable aux chaînes sélectionnées.
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À travers la plateforme PEGIN – Equidad de Género en Cuba (Égalité des genres à Cuba), la DDC s’est employée à promouvoir la réduction des inégalités et à créer des opportunités égales pour les femmes et les hommes en tant que condition essentielle d’un développement équitable. Cette plateforme vise à influencer les politiques nationales afin de promouvoir des processus politiques et sociaux en faveur de l’égalité des genres et de veiller à ce que les réformes en cours ne créent pas de nouvelles discriminations. En outre, ce projet a contribué à intégrer les principes relatifs à l’égalité des genres dans tous les volets du programme de la DDC.
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Le Réseau ibéro-américain et africain des masculinités (Red Iberoamericana y Africana de Masculinidades, RIAM) est un projet qui traite de questions telles que la violence sexiste, les stéréotypes de masculinité, le rôle des médias dans la reproduction des préjugés et des mythes, les nouvelles formes de masculinité, la diversité des types de famille, la paternité, la religiosité, l’emploi, la prostitution masculine et l’homophobie. Par son activisme et l’organisation d’activités, ce réseau s’efforce d’éveiller les consciences et de promouvoir la participation contre les violences sexistes et l’instauration d’une culture de paix au sein de la population masculine. Il traite également d’autres questions telles que les différents types de masculinité, l’homophobie et le racisme.
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Le programme Eau et assainissement (Aguasan) 1982-2008 / 2013-2017 a bénéficié à plus de 285’000 personnes dans toute la région. Quelque 70’000 enfants ont pu suivre leur scolarité dans de meilleures conditions grâce au soutien de la coopération suisse et de partenaires stratégiques, tels que les autorités locales et le gouvernement national, CARE, Save the Children et Global Communities. Un membre du projet Escuela Azul à Río Blanco, Matagalpa, relate son expérience.
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Fondée en 2012 et soutenue par la DDC à partir de 2019, la plateforme d’appui à l’équité et à la participation locale (Plataforma de apoyo a la Equidad y Participación local, PyE), qui regroupe 15 organisations issues de la société civile et de l’État, permet à des groupes de population vulnérables de participer au développement local en influant sur des variables telles que revenus financiers, race, genre, orientation sexuelle, âge et handicap. Le projet contribue à la réduction des inégalités sociales dans douze communes de Cuba. Près de 200 000 personnes vulnérables et défavorisées en bénéficient directement, et environ 750 000 indirectement. Au total, 2 800 membres d’administrations municipales ont été formés à la gestion locale. Grâce à cette plateforme, une nouvelle loi sur le code de la famille (Ley Código de Familia) a été adoptée lors du référendum du 25 septembre 2022. Elle reconnaît le mariage homosexuel ou la gestation pour autrui, appelée « gestation solidaire » dans le corps de la loi, et traite également de questions telles que les violences sexistes en prévoyant des peines concrètes à l’encontre de leurs auteurs.

Nouvelle Constitution cubaine
La reconnaissance publique du processus de décentralisation et de développement local est entérinée au plus haut niveau par son intégration à la nouvelle Constitution de l’État, acceptée par le peuple lors du référendum de 2019.


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La coopération suisse au développement se concentre depuis plusieurs années sur le secteur de l’eau et de l’assainissement au Nicaragua et en Amérique centrale. Au cours des 20 dernières années, l’accent a été placé sur l’amélioration des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement et le renforcement des mesures de protection contre les catastrophes en lien avec le changement climatique.

Ce travail a été réalisé dans des conditions difficiles. La région fait face à des problèmes d’accès à l’eau et à des défaillances des infrastructures d’approvisionnement en eau. Les conflits en lien avec l’utilisation de l’eau sont également un problème pressant.
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Ana Carolina Peralta rejoint la DDC en 1996-1997 en tant que jeune secrétaire. En 2006, elle accède au poste d’administratrice pour l’Aide humanitaire, avant d’occuper la fonction d’assistante de programme après l’intégration de l’Aide humanitaire au Bureau de coordination en 2008.

Travailler dans une agence de coopération permet de connaître les différentes facettes d’un pays. C’est pourquoi Ana Carolina aime visiter des projets. Une expérience l’a particulièrement marquée dans ses débuts: «Dans le cadre du projet POSTCOSECHA (promotion de silos métalliques pour réduire les pertes de récoltes), nous nous sommes rendus dans une région très reculée et avons été invités dans une petite maison familiale. Malgré leurs maigres ressources, les habitants des lieux nous ont offert le peu de nourriture qu’ils avaient pour nous remercier de notre soutien. La générosité dont ils ont fait preuve à notre égard a été une grande leçon pour moi». Ana Carolina apprécie les objectifs et les valeurs que défend la DDC, tels que la lutte contre la pauvreté, la solidarité et l’intégrité, dont elle reconnaît toute l’importance dans sa fonction d’administratrice. La solidarité des Suisses s’est clairement exprimée dans les différentes crises que le Nicaragua a traversées. Mais le point qu’Ana Carolina met le plus en avant, c’est la neutralité de la Suisse, qui donne parfois lieu à des critiques. À ses yeux, cette position est nécessaire pour pouvoir continuer à aider les personnes en détresse dans les moments difficiles. Elle pense d’ailleurs que sans cette neutralité, la DDC ne serait plus présente dans bien des pays. «Au cours de ces 40 ans de présence dans la région, la DDC a été très attentive à entretenir de bonnes relations avec les gouvernements, même lorsqu’il y avait de gros problèmes». Selon Ana Carolina, l’une des plus grandes réussites de la DDC a été de contribuer à réduire la pauvreté sous toutes ses formes: manque d’accès à l’eau et à la nourriture, sentiment d’insécurité, etc. Dans tous ces domaines, l’action de la DDC a été couronnée de succès. Les activités visant à promouvoir la bonne gouvernance et les droits de l’homme ainsi que la poursuite de l’aide humanitaire se sont également révélées très précieuses. Ana Carolina est heureuse de voir à quel point les jeunes s’impliquent dans les projets de la DDC. «Bien qu’ils soient très critiques et indépendants, ils peuvent être des vecteurs de changement et méritent tout notre soutien». Bien que la perspective du retrait de la DDC l’attriste, elle se sent aujourd’hui plus forte grâce aux expériences réalisées et aux résultats obtenus durant toutes ces années. «Il est désormais important de transmettre nos connaissances», dit-elle. Ses projets d’avenir sont liés à sa profession d’administratrice d’entreprise. Si le contexte le permet, elle envisage d’ouvrir un commerce: «J’aimerais avoir un restaurant simple, qui propose de bons plats à des prix abordables, et m’aménager un petit coin suisse, avec une peinture murale ou une étagère avec des souvenirs de la Suisse, que ce soit à la maison ou dans mon petit commerce».
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Plein écran
La DDC met un terme à la coopération bilatérale au Nicaragua. Comment faut-il envisager cela concrètement?   Le désengagement de la coopération internationale devrait toujours se concevoir par étapes et être annoncé de manière anticipée et transparente. Nous avons veillé tout particulièrement à préparer notre personnel local à notre départ, en organisant des coachings et des formations continues pour soutenir leurs perspectives professionnelles. Le contexte politique difficile du Nicaragua nous pousse à fermer prématurément le bureau de la DDC. Il nous faut par conséquent prioriser et accélérer les processus, afin de pouvoir clore les projets de manière ordonnée.

Quel est le principal héritage laissé par la DDC au Nicaragua 45 ans après le début de la coopération?
Nous y avons mené avant tout des projets concrets, qui visaient à répondre aux besoins des groupes de population défavorisés. Nos activités ont eu des effets positifs aux niveaux tant individuel que collectif ou institutionnel: elles ont permis à des jeunes d’acquérir une plus grande confiance en soi et d’accéder au marché du travail. Des familles de paysans ont en outre vu augmenter leurs revenus grâce à l’amélioration des techniques agricoles et à un stockage adéquat de leurs récoltes. Plusieurs communes ont, pour leur part, bénéficié de meilleures infrastructures, notamment par l’introduction d’une gestion intégrée de l’eau. Enfin, au niveau institutionnel, nous avons pu contribuer à la mise en place d’une stratégie nationale de prévention des catastrophes et à la création d’un centre de formation dédié.  

Qu’avez-vous appris?
Notre engagement de longue date et les relations de confiance que nous avons nouées au fil du temps ont été déterminants pour obtenir des résultats durables. Nous devons néanmoins reconnaître que les objectifs que nous nous sommes fixés étaient parfois trop ambitieux, notamment dans le domaine de l’état de droit et de la démocratie.    

Comment voyez-vous l’engagement de la DDC dans la région dans 10 ans?
Il faut s’attendre à ce que la situation politique dans la région reste volatile, avec une tendance vers des régimes autoritaires. Nous avons à cœur de maintenir le dialogue politique, c’est-à-dire de conserver un canal diplomatique avec les gouvernements de la région. Dans la mesure du possible, il conviendrait également de recourir à d’autres instruments de la politique extérieure de la Suisse, notamment en matière de culture et de transformation du cacao, en collaboration avec le SECO du DEFR, ou alors sur le thème de la lutte contre la corruption et de la promotion des droits de l’homme, aux côtés de la division Paix et droits de l’homme du DFAE. Il serait en outre judicieux de maintenir une présence humanitaire dans la région, compte tenu du risque élevé de catastrophe naturelle et du fait que l’Amérique centrale est la principale région d’origine et de transit de la migration irrégulière à destination des États-Unis. Ainsi, nous pourrions continuer de faire profiter la population de notre solide expérience et de nos connaissances en matière de prévention des catastrophes et de missions d’intervention rapide, ainsi que dans le domaine de la migration et de la protection.
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Le soutien accordé aux micro et petites entreprises (MPE) au Honduras, au Nicaragua et au Salvador a été essentiel pour promouvoir un développement économique local et inclusif. L’approche relative aux chaînes de valeur suivie par la Direction du développement et de la coopération (DDC) et son partenaire Swisscontact a bénéficié à près de 17’000 petites entreprises, qui ont ainsi pu créer plus de 15’000 emplois.
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Les projets lancés par la Suisse ont permis d’augmenter les revenus et de générer des emplois dans les zones rurales et urbaines marginalisées en améliorant la compétitivité des MPE le long des chaînes de valeur. Ils ont ainsi contribué à pérenniser leurs activités. L’une des démarches a consisté en la diffusion de bonnes pratiques dans l’industrie agroalimentaire, telles que l’application de normes réglementaires, sanitaires et qualitatives, pour permettre aux MPE d’obtenir les licences sanitaires nécessaires à leur enregistrement et de vendre et exporter leurs produits dans un cadre formel.
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La Suisse a par ailleurs soutenu des activités de conseil ponctuelles pour aider les petites entreprises à accéder à de nouveaux marchés.

L’entreprise de beignets Delicias del Norte, à Somoto, au Nicaragua, a bénéficié de ce dispositif. La patronne, Flora Ortiz, se souvient: «J’ai dû prendre une retraite anticipée et donc cesser mon activité d’infirmière à cause d’une blessure reçue pendant la guerre. J’avais un enfant à charge et ma rente de vieillesse ne suffisait pas à couvrir mes frais. C’est alors que j’ai eu l’idée de me lancer dans la production des beignets, que j’avais l’habitude de préparer avec ma mère.

En 2006, la DDC est arrivée à Somoto avec un projet mis en œuvre par Swisscontact. J’ai vécu leur arrivée comme un cadeau du ciel. J’avais une vision claire du projet de beignets que je souhaitais lancer, mais il me manquait certaines compétences. Je voulais mon propre emballage et tout ce qu’il fallait pour accéder au marché formel. Et ils m’ont apporté leur soutien. Aujourd’hui, mon entreprise compte 17 employés sous contrat. J’exporte mon produit aux États-Unis, à Los Angeles plus précisément, et au Costa Rica. On m’a décerné des prix pour récompenser divers aspects de mon entreprise: qualité, innovation, respect de l’environnement, organisation, gestion. Pour moi, la clé du succès réside dans le fait que chacun apporte sa pierre à l’édifice. Nous formons un tout et je suis très fière de chacun d’entre nous».


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Dans le message concernant la coopération internationale 2012-2016 adressé au Parlement suisse, Cuba rejoint les pays prioritaires de la coopération suisse. Ainsi, le pays commence à développer un grand nombre de projets de longue durée axés sur le développement local avec un budget annuel qui est passé de 3 millions de francs en 2011 à 12 millions en 2020. Trois sous-domaines ont été progressivement intégrés à la stratégie : la gouvernance locale, l’agriculture et le développement économique local ainsi que le thème transversal de l’équité.
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La Suisse aide l’État haïtien et les communes à améliorer les services de base dans les zones rurales en investissant dans les infrastructures et la formation continue. À cette fin, elle soutient la politique de décentralisation du gouvernement haïtien. En collaboration avec la population, elle améliore par exemple l’approvisionnement en eau potable et les équipements sanitaires, ce qui favorise à son tour la santé de la population, en particulier celle des femmes et des enfants, et prévient la propagation de maladies (p. ex. choléra). La Suisse œuvre également en faveur d’une meilleure participation des femmes et des groupes défavorisés à la prise de décisions et aux processus de planification au niveau local.

De 2014 à 2017, plus de 25’000 personnes ont obtenu un accès à l’eau potable. Trente comités communaux (composés en moyenne de 45% de femmes) assurent aujourd’hui l’exploitation et l’entretien de ces systèmes d’adduction d’eau.

La Suisse soutient également les communes pour réaliser des analyses de risques et mettre en œuvre des mesures de protection contre les dangers naturels, notamment par la reconstruction de bâtiments d’habitation et d’abris d’urgence collectifs résistants aux catastrophes naturelles. Dans le domaine de la formation, elle contribue à l’amélioration des compétences pratiques de la main-d’œuvre spécialisée et à la sensibilisation du public aux techniques simples de construction parasismique et paracyclonique. De 2014 à 2017, douze écoles ont été construites et plus de 1000 maçons ont été formés.
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En 2019, plus de six millions de Haïtiens et d’Haïtiennes vivaient dans la pauvreté et devaient survivre avec moins de deux dollars par jour. Depuis novembre 2019, la Suisse a soutenu plus de 30'000 familles particulièrement vulnérables. À travers le Programme d’appui à la promotion et à la protection sociales (Promes), la DDC cherche à mieux coupler l’aide humanitaire avec les instruments de sécurité sociale. Les jeunes mères célibataires sont au cœur du projet. Par exemple, une femme qui a tout perdu mais qui sait traire une chèvre peut, avec un peu de soutien et une formation minimale, se créer une nouvelle source de revenu grâce à la vente de lait. La DDC collabore avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’ONG Fonkoze. Cette dernière a, entre autres, développé un indice national de vulnérabilité, qui servira de base pour allouer les contributions de l’aide sociale étatique. Le personnel de l’ONG fait du porte à porte et mènent des entretiens pour évaluer la situation des personnes ainsi que leurs besoins les plus urgents. Le PAM soutient le ministère des Affaires Sociales et du Travail dans la création d’une plateforme numérique qui saisira les indicateurs sociaux du pays.
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Chapitre 2 1962-1983

Timeline 1970/79

Chapitre 3 1984-2002

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Chapitre 4 2002-2010

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Chapitre 5 2010-2013

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Chapitre 6 2013-2018

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Chapitre 7 2019-2024

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Chapitre 8 Pays

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